samedi 20 février 2010

C'est la luuuuuuuuutte

Bon maintenant que j'ai fait du teasing, faut que je fasse un post à la hauteur... et flute alors, s'auto-mettre la pression comme ça, comment ça sert trop à rien. Voici donc le résumé de ce qu'il s'est passé, en parallèle du All-Star Game de Basket que je n'ai donc pas vu, dans la belle ville de San Francisco. Attention, immersion importante, c'est parti !!

Dimanche.. le beau temps est de la partie, l'après-midi est déjà bien entamée, le soleil a dépassé l'apogée de sa course de la journée depuis un certain temps. Je suis à Oakland, là où je vis depuis maintenant une dizaine de mois et deux amis arrivent chez moi. Passé la visite traditionnelle de l'appartement pour celui qui n'était pas encore venu, nous prîmes la route en direction d'Oakland Downtown. Première étape, passer dans une "pharmacy" (en anglais dans le texte parce que bon ça ressemble plus à une supérette qu'autre chose ici) pour nous procurer nos armes du jour. Oui car aujourd'hui, ce n'est pas la fête (on n'est pas dans la salsa du démon que diable), mais aujourd'hui c'est la guerre !! Aujourd'hui nous allons défendre bien haut les couleurs de notre immaturité. Aujourd'hui, le sang ne coulera pas (nous verrons que si en fait) mais les sourires et les rires déferleront. Aujourd'hui, c'est le jour..... du pillow fight !!!!

Rapide cours d'anglais pour ceux qui ne savent pas : pillow = oreiller, fight = bataille... c'est plus clair ? :) Effectivement, l'achat de notre arsenal consista à l'achat d'un oreiller par combattant, le moins cher étant le mieux car nous n'espérions pas ramener de survivants de cet affrontement. Direction le Bart, ce ver souterrain qui nous amena au lieu du combat. Dans les souterrains, d'autres guerriers sont présents, leurs armes à la main ou maladroitement cachées... La tension est palpable, les regards échangés font pressentir un combat d'une apreté sans précédent. Des molosses de six pieds de haut et de trois de large (grosso modo hein, j'arrive toujours pas à me faire aux unités de mesure américaines, mais ça sonne plus classe come ça) nous font redouter de ne pas revenir indemnes.

Arrivée à Embarcadero, station la plus à l'est de San Francisco, proche des quais. Le lieu des hostilités a été fixé à la Justin Herman Plaza avec un début à 18h pétantes suivant l'horaire dicté par l'horloge du batiment des ferrys situé à cet endroit. La masse des belligérants est déjà assez importante, mais s'observe de loin pour l'instant... La tension monte encore d'un cran... Le temps que le soleil décline, nous décidons avec mes compagnons de faire un petit crochet par un Pier avoisinant. La vue sur la skyline de SF est toujours aussi agréable ainsi que celle sur l'imposant Bay Bridge. Les couleurs qui se réchauffent de plus en plus à l'approche du coucher de soleil nous rappellent que les affrontements vont débuter et nous retournons nous positionner au milieu d'une foule maintenant très impressionante de guerriers à l'oreiller. Les coussins s'agitent en l'air à chaque minute qui nous rapproche de l'heure fatidique de 18h, attisant une énergie belliqueuse prête à exploser. Les photographes sont venus en grand nombre et ont pris position autour de la horde... Les flashs retentissent... les cris fusent... les derniers regards sont échangés entre les amis...... et l'horloge sonne.

Et BAM ! Premier coup, libérateur, d'oreiller dans la personne la plus proche de soi ! Toute la foule s'est mise en mouvement au même instant et des grands mouvements nous entrainent aux quatre coins de la place en l'espace de quelques instants, séparant les groupes en individus isolés. Les oreillers sifflent à mes oreilles, des grands coups me sont donnés sur le dessus de la tête. Je me débats tant que je peux et assène à mon tour de grands coups dans toutes les personnes qui passent à mes côtés. Yaaahaa Montjoie saint-deniiiiiiiiis ! Que trépasse si je faiblis !! La bataille fait rage et la tête me tourne déjà. Cinq minutes sont déjà écoulées et mes bras ressentent l'effort intense du début de la bataille. Déjà, les plus faibles semblent vouloir fuir la rage de la guerre de polochons. Deux camps se détachent : les malins (d'aucuns les appelleraient les faibles, mais ce n'est pas mon genre) qui n'assènent que des coups efficaces et peu violents et les brutes (d'autres diraient les "vrais" avec tout le sous-entendu que cela comporte) qui semblent ne même plus voir qui les entoure et où ils donnent leurs coups.

La différence de gabarit entre les deux camps augmente cette différence, mais heureusement, tout le monde est dans un état d'esprit de respect du code de l'affrontement et seuls quelques coups de coude, bien malencontreusement donnés, entachent cette bataille. Quinze-vingt minutes se sont maintenant écoulées et un rythme de croisière s'est établi dans la troupe. Quelques cercles se créent furtivement pour un affrontement plus intense mais de manière générale, les coups fusent maintenant à un rythme relativement régulier. J'en profite pour retrouver mes alliés, perdus lors des toutes premières minutes de l'affrontement. Nous nous écartons alors un instant de la fureur de la fosse pour prendre un peu de hauteur et juger de l'ampleur de la chose. Tels des chefs de guerre, nous pouvons alors étudier les comportements des troupes et finalement se dire: "C'est complètement débile quand même" et nous esclaffer. L'un d'entre nous nous montre l'intensité des combats par la présence de quelques gouttes de sang sur son oreiller.... Non mais bon c'est surement un nez qui a pris un coup de coude... Bref, le sourire aux lèvres, je replonge ensuite dans la mêlée pour une autre demi-heure de lutte acharnée et de coups d'oreiller de plus en plus étudiés et précis. C'est tout transpirant mais heureux et relaxé que je m'extrais de la foule après une heure, tout cumulé, de combat. Les affrontements continueront encore longtemps après que nous ayons quitté la place, laissant derrière eux une quantité hallucinante de plumes dans les rues de SF. Telles une tempête de neige, les plumes des oreillers ont pris en effet une belle part au combat dès que les coups se sont fait suffisamment puissants pour éclater les armes du jour. Des habitués de ces combats avaient prévu des bandanas et autres écharpes pour se couvrir les voies respiratoires afin d'éviter l'étouffement par plume et j'avoue les avoir enviés par moments tellement l'atmosphère devenait irrespirable à cause de ces dernières. Mais de loin, quelle beauté de voir leur envolée lyrique dans le ciel de SF.

Fuyant toute cette agitation, nous passâmes ensuite dans le quartier de Chinatown pour apprécier les quelques festivités liées au passage du nouvel an chinois, mais elles se résumèrent finalement à des pétards éclatant à intervalles réguliers dans la rue principale de ce quartier. La parade du nouvel an ne se fera que d'ici deux semaines. Je n'ai pas d'explication pour l'instant. Nous repassâmes une heure après sur le lieu de la bataille d'oreillers pour constater qu'elle faisait toujours rage. Un cercle permanent s'était créé dans un coin de la place, faisant la part belle à des duels. Deux gladiateurs s'affrontaient lors d'un round de 2 minutes à grands moulinets d'oreillers. Un sérieux s'installait dans le délire, le rendant encore plus crédible. Très plaisant. J'aurais aimé y participer, mais les participants étaient déjà suffisamment nombreux et nous n'avions pas l'intention de rester très longtemps.

Enfin, summum du masochisme de cette soirée, une double rangée de combattants s'était créée laissant un couloir où les amateurs de coups pouvaient s'en prendre des deux cotés en même temps sur une vingtaine de mètres. Couloir généralement traversé en courant, mais néanmoins, il était facile de finir légèrement sonné. Nous avons évidemment essayé ce couloir, très amusant à part les deux derniers mètres où attendaient les frappeurs les plus forts dont un assènait un coup sur la tête, assez puissant pour sonner un peu, puis un coup en uppercut qui achevait de faire tourner la tête de par la surprise et la puissance de ce coup. C'est donc sonné que nous avons finalement quitté la place pour regagner nos pénates avec des oreillers encore en bon état.. la preuve que nous n'avons pas frappé assez fort ! Je le finirai à la prochaine bataille !

Et pour mieux se rendre compte de la chose, une fois n'est pas coutume, petite vidéo prise au milieu de la meute:

mardi 16 février 2010

Maverick dude !

Ce week-end a eu lieu un événement important dans le monde des surfeurs (dont je ne fais pas vraiment partie, mais j'ai des potes qui le sont un peu plus) et j'ai donc été assisté à cela. Cet événement, c'est le contest Maverick. Maverick, un nom que même un non-initié peut déjà avoir entendu tellement cette vague, car c'est une vague dont on parle, est célèbre.

Depuis quelques mois, les organisateurs se sont tatés pour l'organiser à peu près chaque week-end et donc après beaucoup d'attente, le contest a finalement eu lieu. Passant outre mon énorme envie d'aller taper le foot le samedi après-midi, je pris la direction du spot avec deux amis surfeurs. Chips, beef jerky teriyaki (viande de boeuf séchée que c'est trop bon raaah) et jus d'orange dans le coffre et hop nous voilà parti pour Half Moon Bay où la vague se déploit. Situé à quelques miles au sud de San Francisco, le spot était surchargé ce jour-là de spectateur. Cela dit, la moitié de la Californie fait du surf, alors ce n'est pas très étonnant de voir apparaitre une telle quantité de badauds. Bilan, nous avons du nous garer à plus de 2 kilomètres du spot et finalement nous nous sommes assis à une distance d'environ 1 kilomètre du spot lui-même... Bref, la vague gigantesque n'était pas si impressionnante que cela vu la distance.

Cela était vrai jusqu'à ce que l'on aperçoive les surfeurs eux-mêmes. Grace à mon nouveau jouet (mais si, mon téléobjectif de 300 mm que je me suis payé pour Noël, ahlala faut suivre), j'ai pu prendre quelques photos pas si ridicules. Bon ça reste loin et on voit à peine les surfeurs (c'est d'ailleurs le jeu du jour : réussir à les voir sur les photos que j'ai mises ici) mais bon ça reste impressionnant pour quiconque a déjà essayé de s'élancer sur une vague. Très franchement ça nous faisait peur malgré la distance. Bon je suis un peu peureux en surf parce qu'on sait tout de même qu'on peut se blesser facilement, qu'on peut taper quelqu'un, se faire emporter par sa planche dans la vague, tout ça tout ça... Si je me souviens bien, Maverick a déjà tué... Ca ne rassure pas trop :)

En arrivant, un des clampins chargés d'orienter les spectateurs nous avait même prévenu qu'il y avait déjà de la jambe cassée et tout ça.. Ah quel beau sport je vous jure... Je pense d'ailleurs que je vais me faire une dernière session et abandonner ce sport car je ne progresse pas du tout, par peur de blesser des gens. C'est facile de bourriner et passer à travers les bans de surfeurs qui jonchent les vagues californiennes, sans avoir conscience du danger que représente sa planche, mais perso j'y arrive pas. Donc il me semble inutile de continuer à batailler et à essayer, malgré ma propre conscience, d'aller chevaucher l'océan. Tant pis, il y a plein d'autres sport passionnants à pratiquer et ça n'empêchera pas mon amour de l'océan. Je vais juste me contenter de le photographier à partir de maintenant, c'est bien aussi. J'ai pensé aussi à devenir photographe de surfeur, ça combinerait les deux intérêts, mais bon le caisson étanche pour réflex est un peu cher (plus que l'appareil lui-même en fait...) donc pour l'instant je vais me contenter de le faire de la falaise :)

Après, une compétition de surf observée de la falaise à un kilomètre de distance.. et bien.. euh c'est pas forcément méga passionnant. Après une heure d'intense observation, j'ai opté pour une sieste réparatrice et ça a fait du bien à mon petit rhume trimestriel qui me tenait depuis la veille. Finalement, trois heures plus tard, nous avons levé le camp et regagné la Bay Area pour se faire une bonne petite soirée entre français expat (ah quelle tristesse de ne pas réussir à s'intégrer plus que ça...) ponctuée de dégustation de vins français, d'un bon gigot accompagné d'un gratin dauphinois et d'un visionnage d'un indémodable : les bronzés font du ski. Qui a dit que la France nous manquait ?? Ah mais pas du tout, c'est juste rigolo de rentrer dans les clichés à fond... Bon si ça fait du bien aussi des fois, le mal du pays passe par-ci par-là.

Sur ce je vais aller manger des burgers en regardant des matchs de NBA (argl j'ai loupé le All-star game ce week-end !! L'explication de pourquoi dans un prochain post, haha teasing à fond) et en buvant de la Budweiser (non je déconne y'a quand même des bières bien meilleures que celle-là). Vive la Californie (je l'ai déjà dit ça non ?)

PS: je peux pas faire une note que sur ça, mais mon coté geek est ressorti y'a pas longtemps à la vue d'un truc totalement inutile que j'avais déjà vu sur de nombreux blogs, mais pas en vrai et que donc je me suis offert :) Mouhahahaha l'attaque des Invaders dans ton verre, ça fracasse tout !! Vivement le Pac-man et ses fantomes !

lundi 8 février 2010

Skiiiiiiiiiiiiiiiiii

C'est l'hiver aussi en Californie comme vous avez pu le constater dans un de mes posts précédents qui sentait bon le froid et la neige et donc à cela est lié l'appel du ski. La Californie, outre sa côte et ses plages, possède sur son autre versant de bien belles montagnes et les principales skiables se situent aux alentours d'un des endroits très réputé du coin : le Lake Tahoe.

Majestueux lac coincé, donc, entre des montagnes d'altitudes affleurant les 3000 mètres, il possède une surface d'environ 500 km² pour une côte de 114 km de long. De quoi faire donc. Endroit appréciable en période d'été pour sa côte, il devient le temps de l'hiver le lieu de ralliement de tout san-franciscain en manque de glisse sur poudreuse. Ne dérogeant pas à la règle et avec quelques amis, nous avons pris la route en direction de lac et de ses montagnes. Nous formions un groupe suffisamment important pour louer une maison pouvant contenir une quinzaine de personnes et qui possèdait, comme il est de tradition dans le coin, un jacuzzi en extérieur.

La route pour atteindre cette dernière fut relativement épique puisqu'elle consacra ma première vraie conduite sur neige avec chaines. En effet, la fin du parcours de 5 heures de route s'acheva avec une heure de joie à installer, recadrer et réinstaller les chaînes. Ce fut assez drole. Bon, on avait les mains gelées à force de devoir remettre les chaînes glacées par la neige, mais sinon ça reste un bon souvenir, on a bien rigolé. Aucun accident à déplorer donc. Notre arrivée se fit donc aux alentours de 1h du matin dans une maison où nos autres potes nous attendaient. Etant motivé pour skier, je ne tardais pas à aller me coucher (enfin vers 2h30 quoi) mais quelques courageux firent la fête dans le jacuzzi jusqu'à 3h30 environ. Haha les foufous !

Bref, étant motivé, mon réveil sonna à l'heure prévue, 6h30, et je sauta du lit plein d'énergie et d'envie de poudreuse ! Mais c'était bien évidemment sans compter sur l'inertie de groupe... Rah que c'est dur de bouger un groupe de personnes... Bref, sur l'heure de 8h30 environ, nous réussîmes à faire partir un premier groupe en direction des pistes. Mais voilà, nous étions à South Lake Tahoe et chaque piste n'est en fait qu'à minimum 45 minutes de route de l'endroit où nous étions. Et forcément, le temps de la Californie étant à la tempête en ce moment, les chutes de neige ont été relativement corsées dernièrement. Fatalement, le chemin que nous avons emprunté fut trop enneigé pour être praticable et était donc fermé à la circulation. Après quelques palabres, nous décidames de faire le tour du lac (vous comprenez maintenant pourquoi, à la différence de d'habitude, j'ai précisé les distances...) et après donc plus d'une centaine de kilomètres sur de la neige, nous avons atteint les pistes !! Wouhou, il est 11h !! 4h30 entre le lever et l'arrivée sur les pistes.. magique :)

Heureusement, après cet intermède légèrement irritant, le reste du séjour fut très agréable et deux jours de ski furent engloutis avec le plus grand plaisir. Le retour fut légèrement épique également avec une route enneigée, un brouillard intense et quelques embouteillages pour cloturer le tout. Bref, 6h30 de voiture plus tard, nous étions rentrés à la maison et je me suis écroulé heureux.

Et comme ça m'avait beaucoup plu... bah j'y suis déjà retourné :) Hop, deux semaines plus tard, un autre groupe est composé, et nous voilà repartis pour le Lake ! Deuxième location, deuxième maison de fou avec son jacuzzi encore mieux que le premier (plus chaud et abrité).

Pour cette deuxième session très rapprochée, je me suis dit qu'il était d'expérimenter quelque chose de nouveau et malgré le fait que je ne maitrise pas réellement bien le ski, j'ai opté pour l'essai du snowboard. On m'avait un peu tout dit sur le snowboard : super facile, super dur, des sensations de ouf, une sensation de vitesse moyenne, etc, etc.. Bref, il était temps de s'en apercevoir par soi-même et vu que je sortais d'un week-end de ski, je n'allais pas ressentir la terrible frustration du manque de glisse étant donné que je m'en étais un grand bol peu de temps auparavant.

A l'assaut donc, en compagnie d'une copine débutante elle aussi, des pistes vertes pour bébés. Première sensation.. bon... ça a l'air de se faire tout ça. Deuxième sensation, les pistes pour bébés... bah c'est vraiment pour bébé, y'a même pas moyen de prendre de la vitesse ! Allez zou, direction les sommets, faut pas déconner ! J'attribuais forcément mes premières chutes au manque de vitesse et donc d'accroche sur la piste. Bon... c'était pas totalement faux... mais forcément aussi, avec la vitesse, les chutes elles sont plus rudes :D

Bref, après une demi-journée de chutes la tête première dans la neige à chaque virage et donc de changement de carres, j'ai réussi à un peu mieux appréhendé la chose et les descentes sont devenues nettement plus agréables et plus sèches. Après deux jours, je pouvais tranquillement descendre les pistes bleues et me faire donc bien plaisir. J'ai même tenté un petit saut sur le champ de bosses freestyle du domaine. J'ai bien du atteindre la hauteur démesurée de 2 cm, mais bon au bout de deux jours, cela m'a paru suffisant (surtout quand je me suis éclaté la tronche dans la neige deux mètres plus loin, manquant de me faire couper en deux par le skieur qui me suivait).

La Californie m'aura donc régalé également de sa partie plus fraiche. Cette zone est vraiment inépuisable, du très chaud au très froid, tout est bon dans l'ours (oui c'est l'ours l'emblême de la Californie, alors j'adapte les proverbes). Et vive le jacuzzi à la fin de la journée de ski, accompagné d'une tartiflette.. vraiment y'a que ça de vrai :)