dimanche 20 décembre 2009

Dexter

Une critique ça faisait longtemps que j'en avais pas faite et comme je n'ai pas trop le temps d'aller au ciné ces derniers temps c'est un peu normal. Par contre je suis assidument certaines séries et j'ai envie de partager un peu la passion que j'ai pour une des meilleures séries qui n'ait jamais existé : Dexter.

Le pitch de cette série apparait simple et provocateur comme une série américaine sait l'être : un serial killer fait partie de la police de Miami elle-même et perpétue des crimes de sang-froid mais uniquement sur des victimes qui le "méritent". Ainsi, Dexter apparait comme un serial-killer "gentil" qui se sert de ses pulsions meurtrières pour assainir la vie floridienne et punir des personnes ayant commis des actes innomables eux-mêmes. Autant dire que je prônerai jamais ce que ce pitch peut impliquer. Rien ne me fera jamais justifier une peine de mort, aucun acte, le plus ignoble qu'il soit, ne peut permettre au reste de la population de se sentir le droit d'édicter un droit de vie ou de mort sur cette personne. La politique de l'oeil pour oeil, dent pour dent ne passera pas par moi.

Mais fort heureusement, cette série ne se limite pas à ce bas état de fait. Une fois les bases posées du personnage, son caractère psychopathe ne fera pas finalement long feu puisque, malgré le fait qu'il assassine toujours des gens après 4 saisons de fait divers et variés, cette facette disparait de plus en plus pour laisser place à ce que l'on peut attendre d'un "gentil". Ainsi, les premiers épisodes présenteront un monstre, une bête assoiffée de sang dont l'on est vite dégouté mais son évolution montre bien que les auteurs de cette série ne partagent pas tant que ça cette vision de la vengeance en tant que justice et n'essaye point de justifier la barbarie de la peine capitale.

Alors pourquoi cette série est-elle à ce point grandiose que je me sente obligé d'y consacrer un post ? Tout d'abord, et c'est rare que je l'admette, elle doit sa grande aura à l'immense talent des acteurs avec en tête d'affiche le fantastique Michael C. Hall. Précédemment vu dans la série Six Feet Under (que je conseille également même si je suis resté bloqué à la première saison, il faut que je rattrape mon retard), cet acteur est, à mon avis, une des futures légendes du cinéma. Absolument parfait dans son rôle, il dépasse les qualités que l'on avait pu lui prêter dans son rôle précédent pour être réellement Dexter, dans ses bons et ses mauvais côtés. Il arrive à rendre ce personnage inimaginable, crédible. C'est une performance qui n'est pas donné à tout le monde et j'espère vraiment voir cet acteur dans des rôles importants au cinéma (et pas le récent film de seconde zone où il tient le rôle principal mais qui n'a pas réussi à me convaincre à aller payer mon entrée dans la salle obscure). Et le reste du casting n'est pas non plus en reste avec notamment lors de la quatrième saison actuelle, l'actrice qui joue sa soeur qui a, à ma perception, réellement franchi un palier et commence sérieusement à rivaliser avec son frère de fiction.

Au-delà de l'énorme prestation des acteurs, Dexter renferme surtout une qualité narrative d'exception. Là où des séries se contentent d'utiliser tous les stratagèmes les plus bidons pour remplir de 20 à 45 minutes de vide (qui a dit Les Experts ??), les auteurs ont pris comme partie d'utiliser chaque saison pour travailler un aspect du personnage de Dexter. Et chaque année, à chaque début de saison, je me demande : mais comment vont-ils faire pour relancer une saison et atteindre le niveau incroyable de la précédente ? La première, qui marquait forcément l'apparition des personnages, la construction de la psychologie de l'ensemble, semblait à sa fin, faire un tout, ne pas pouvoir repartir puisque tout semblait régler.. Et pourtant la seconde saison fut presque plus intense. Là on pouvait se dire, bon ok, les personnages sont posés, tout est en place, ils peuvent se concentrer sur une histoire particulière sans avoir à se soucier d'avoir à introduire toute la problématique de départ. Ils sont donc lancés à plein régime et utilisent les personnages à fond pour l'histoire qu'ils voulaient peut-être faire dès le départ. Ok, donc c'est plus fort c'est normal. Oui mais voilà, la deuxième saison s'achève encore comme un aboutissement final. Et la troisième repart plus fort encore, rebondissant sur un trait de caractère de Dexter non exploité jusqu'à présent ! C'est fort.. très fort... Mais bon le principe de Dexter a tout de même ses limites, un serial-killer reste une ordure, on ne peut pas suivre ses "exploits" pendant une éternité.. Oui mais voilà, maintenant, après trois saisons, il est foncièrement humain de par l'écriture ciselée auquelle il fait l'objet. Et la quatrième saison dont j'avais très peur, prend en ce moment une tournure absolument fantastique. Alors j'avais commencé à écrire cette critique à l'avant-dernier épisode et là, je viens de me délecter de l'épisode final (le 12ème, cette série ne se basant pas sur 24 épisodes comme la plupart des séries, à mon avis pour le meilleur) et donc je vais vous faire une réaction à chaud, chose que je n'aime pas, mais wow quoi... Glauque, intense, émotionnel, pouvant être un point final tout autant qu'une porte ouverte, cet épisode de clôture est, à mon sens, une grande réussite. Il achève la quatrième saison de la meilleure des manières et ma seule peine est de savoir qu'il va maintenant falloir attendre le mois de septembre prochain pour avoir droit à de nouveaux épisodes, s'ils décident de faire une cinquième saison (pitié ouiiiiiii).

Autant être honnête, j'aime beaucoup les séries "easy-watching" à la Friends, How I met your mother et Heroes. Malgré tous les compliments que l'on me fait des séries Mad Men ou Sopranos, j'ai énormément de mal à me plonger dans ces univers. Mais Dexter est simplement fascinant. Tous les personnages semblent crédibles. L'émotion est vraiment palpable. La quatrième saison s'est vraiment révèlée être peut-être pour moi la meilleure, malgré le temps dont j'ai eu besoin pour rentrer dedans. A l'opposé des deux premières saisons où je suis devenu accro dès les premiers épisodes, la troisième et encore plus la quatrième semblent être un peu plus des diesels. Ce n'est qu'à partir du 9 ou 10 ème épisode que je me suis rendu compte de la force de l'ensemble.

Donc si vous ne vous êtes pas encore plongés dedans, procurez-vous tout ce que vous pouvez de cette série, vous ne pouvez pas le regretter. Tout est bon, même le générique qui fait partie des plus réussis pour une série télévisée. Et retenez le nom de Michael C. Hall. Vous en entendrez parler à nouveau. Ou sinon le monde d'Hollywood est vraiment un monde qui n'a aucun sens.

lundi 14 décembre 2009

On the road again

Dernière note (très en retard arf) sur mon trip à LA. Dernier jour donc, et le retour doit s'amorcer tot le matin. La route est longue et j'ai prévu un arrêt au milieu donc je ne peux pas m'attarder très longtemps chez le croco. Après les salutations d'usage et la promesse de se refaire une petite balade très prochainement, je l'ai abandonné à son rythme de vie trépidant pour reprendre la route. Alors l'aller ayant été réalisé en deux jours avec étape à Santa Barbara en suivant l'autoroute 1, j'ai donc opté cette fois-ci pour une voie plus rapide mais finalement assez proche : la route/autoroute 101. Elle longe également la côte mais de moins près que la Highway 1 ce qui fait qu'elle évite tous les virages et dénivelés consécutifs à l'approche de falaises côtières.

Néanmoins, avant d'attaquer cette autoroute, je me suis permis un petit détour dans Los Angeles où le petit fan-boy que je suis de David Lynch s'est fait plaisir. Je suis allé conduire quelques temps le long du mythique Mulholland Drive. Le film éponyme fait partie de mes préférés, vraisemblablement dans le Top 3 (avec Apocalypse Now par exemple pour donner un ordre d'idée de mon adoration de ce film) et passé sur la voie qui a donné son nom à ce chef d'oeuvre et qui également accessoirement servi de décor, c'est un peu un pélerinage pour moi. Je crachais dans mon poste précédent sur l'Universal Studios.. bah mince quand même Mulholland Drive, ça a plus de gueule ! Bon niveau attractions, c'est sur c'est plus calme... mais bon on passe là pour l'intensité de l'expérience en elle-même, il n'y a pas besoin de rajouter des sensations là-dessus, j'étais déjà à fleur de peau. Et encore je suis passé dans la zone du Mulholland qui n'apparait pas du tout dans le film (zone située bien plus vers les collines d'Hollywood), donc je n'ai pas encore achevé totalement mon pélerinage. J'y retournerai ;)

Cette petite séquence émotion passée j'ai rejoint la route 101 aux sons des chansons de noël qui ont commencé à envahir les ondes (mais bon autant j'aime pas Noël, autant j'aime bien les chansons de Noël américaines chantées par des crooners divers et variés... Jingle bell rocks ;)) et ai enquillé quelques centaines de miles pour rejoindre mon autre destination de la journée : le Pinnacles National Monument. Petit Parc National peu connu situé à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Monterrey, il avait attiré mon attention par son côté "National". Comme je l'ai déjà précisé ici, les Parcs Nationaux ont généralement de la gueule et il est dommage de passer à coté. Alors, il était sur ma route, j'allais pas me priver d'aller visiter ça ! En plus le site internet m'annonçait des grottes à visiter, de la vie animale, des rochers somptueux, tout ça tout ça. Ca donne envie non ?

Comme à l'accoutumée, même à quelques kilomètres de distance, il est assez difficile de prévoir ce que ce Parc allait réellement me réserver. Oui je ne sais plus si je l'ai dit, mais il y a un coté très "surprise" des Parcs. On se balade dans une zone quelconque (tout est relatif) depuis des heures et des heures et là pouf d'un coup apparait quelque chose de totalement inattendu, de gigantesque et de sublime (à part Alcatraz qui est un Parc National, mais bon ça compte pas :p). Bon ici, je ne vais pas me gargariser avec la splendeur des lieux, restons honnêtes, le spectacle est tout de même un ton en-dessous des merveilles que sont le Yosemite, le Grand Canyon et autres Parcs de même envergure. Cependant, vu le côté inconnu du lieu, il y a de quoi être très agréablement surpris. La formation rocheuse qui donne son nom au Parc (les Pinnacles, les petits bouts de rochers qui apparaissent un peu partout que vous pouvez voir sur les photos ci-jointes) sont tout à fait surprenantes et amusantes.

Etant arrivé relativement tard (vers 16h... une heure avant le coucher du soleil... donc deux heures de visibilité m'a-t-on annoncé, mais bon j'avais déjà 6 heures de route dans les pattes, j'pouvais pas faire plus vite), j'ai opté pour une piste assez courte et traversant une des deux grottes du parc. Partant sur le pas de course pour pouvoir atteindre des points de vue intéressants pour le coucher de soleil (tant qu'à faire), j'ai atteint rapidement cette fameuse grotte. Les rangers de l'entrée du parc m'ayant prêté une lampe-torche (j'avais oublié celle achetée pour l'occasion.... non mais vraiment quel boulet par moments... ah ça ma guitare, j'avais pensé à la prendre mais le truc utile, non), j'ai pu m'aventurer en apprenti-spéléologue ! Je me suis donc retrouvé dans une grotte totalement obscure, seul (y'avait d'autres gens plus loin quand même mais bon là j'étais seul), à chercher mon chemin. Mais voilà, j'ai fait 15 mètres en descente, obliqué un peu et cru que l'on remontait... pour retomber sur mon point de départ !! Gné ? Non mais ça va pas ça, j'y retourne ! Je me refais donc les 15 mètres rapidement... et voit que de l'autre côté y'a une ouverture éclairée.. ahahah le boulet. Bon en fait, voilà la grotte fait 15 mètres de long... C'est même pas drole. J'ai même pas pu me faire peur à glisser, appareil photo à la main, sur une roche humide en direction d'une crevasse... pfff....

Bon cela dit, le soleil était en train de faiblir à l'horizon (que je ne voyais plus en fait, coincé que j'étais entre les parois rocheuses), il n'était pas temps de mollir ! J'ai repris donc mon rythme de course tranquille, dépassant quelques randonneurs pépères qui me regardaient bizarrement (et voilà, on court comme un idiot dans des collines avec un réflex à la main et les gens vous prennent pour un taré... sont pas funkys les gens). Mais j'ai bien fait car je suis arrivé pour quelques couleurs chaudes tout à fait agréables qui donnaient à l'ensemble du parc un cachet plus élégant. A partir du moment où j'avais atteint une espèce de sommet, j'ai flané nettement plus, cherchant plus un angle de vue qu'autre chose. Mais voilà, mes jambes alourdies par la voiture n'étaient pas rassasiées donc j'ai repris ma course pour terminer rapidement la première piste que la Ranger m'avait conseillé et m'aventurer dans des pistes un peu moins "Universal Studios". J'ai donc pris un chemin annexe et attaquer réellement la colline (toujours en courant sinon c'est pas drole). J'ai donc arpenté un total de trois pistes plus ou moins longues et achevé ma course pour les dernières lueurs du soleil en haut de la colline. Là j'ai enfin pris le temps de me poser et d'apprécier un paysage plus de 2 minutes.

La petite séance de TaiChi/zenification qui commence à m'être habituelle me permis de calmer mon rythme cardiaque et d'améliorer la communion avec la nature. Une petite vingtaine de minutes plus tard et un sentiment de reconnaissance envers les collines et ce qu'elles venaient de me donner, je prenais le chemin du retour dans la nuit. Heureusement, c'était presque la pleine lune et le chemin était largement assez éclairé pour me permettre de retrouver mon chemin jusqu'à la voiture en toute sécurité. Un passage chez les Rangers pour leur rendre la torche (ahah je leur ai fait peur dans la nuit, ils croyaient qu'il n'y avait plus personne je pense), et hop j'ai repris l'autoroute. Rien de passionnant après cela, l'autoroute le long de la baie de Monterrey et celle longeant San Jose, Fremont et Hayward avant d'atteindre Oakland n'ont absolument rien de transcendant en dehors de leurs tailles démesurées.

Retour au bercail, encore un week-end rondement mené et le sentiment que le road-trip, oué, c'est bien, mangez-en !







lundi 7 décembre 2009

Une journée en enfer

Troisième jour dans mon road-trip dans le sud de la Californie et une idée saugrenue pointa dans nos esprits... Une de celles que l'on regrette.. une de celles qui nous font dire "mais pourquoiiiiiiiiiiii ???"... Oui, voilà, nous avons craqué et avons décidé d'aller traîner nos guêtres dans le parc d'attraction de l'Universal Studios (d'où mon titre cinématographique.. si vous ne l'avez pas compris, allez louer le dvd de die hard 3, ça régale quand même).

Alors voilà, ce parc est assez connu et trainait dans mon inconscient depuis un certain nombre d'années et notamment la mention dans un magazine de la présence de l'attraction Terminator 3D avec un film (donc en 3D) fait spécialement pour ce parc avec tout de même la présence d'Arnold Schwarzenegger (noté que je sais l'orthographier correctement, c'est mon gouverneur tout de même) et d'Edward Furlong (dans le divin rôle de John Connor), excusé du peu. Bref, j'avais tout de même des raisons d'espérer un peu de ce parc. Mais voilà, ce parc représente à peu près tout ce que je déteste dans le caractère superficiel de l'Amérique. J'avais jusqu'à présent réussi à globalement éviter tout ce côté (en traversant notamment la ville de Las Vegas en faisant tout mon possible pour éviter de regarder ce monument de la nullité et de la vacuité humaine). Bon on a craqué... On va dire qu'il fallait qu'on en passe par là, il faut gouter à tous les parfums d'un pays que l'on visite... Bon on va le dire vite, mais on va le dire quand même.

Bref, nous avons commencé par un passage rapide et automobile dans le Downtown de Los Angeles, lieu des immeubles les plus élevés. Sympathique, quelques architectures intéressantes, mais la vitesse de la visite ne m'a pas permis d'en apprécier vraiment toute l'essence donc je ne m'attarderai pas dessus. Au loin, les lettres mythiques d'Hollywood nous appellent, alors nous nous dirigeons vers ces collines du démon de la tentation et du n'importe quoi cinématographique. Arrivée au portail de cet antre de la honte, la première hallucination viendra de la proposition de choisir entre un parking à 14 et un à 20$. La différence étant censée être la distance par rapport à l'entrée du parc lui-même. Etant sportifs, tels que le prouvent les posts précédents sur les balades que nous avons effectuées ensemble, et étant français, donc radins, nous choisîmes celui à 14... et nous nous aperçûmes qu'il était environ situé à 100 mètres de l'entrée... Bien loin des 12 minutes de marche que le caissier du parking nous annonçait.. Bref, ce n'est pas une technique pire que celle de la garantie de 3 ans passée à 5 pour une somme ridiculeusement exhorbitante.

Ce petit amusement passé, nous avons attaqué le plat de résistance... l'ignominie du parc lui-même. Alors en quoi consiste ce parc ? Il comporte un mix de différentes attractions fatalement basées sur des productions des studios Universal. Alors déjà, les studios Universal sont à l'origine de très peu de films qui restent cultes pour moi, donc ça n'aide pas non plus. Enfin dans le tas de tout ce qu'ils ont produit, il y a forcément quelques pépites à exploiter tout de même. Donc les attractions se partagent entre des montagnes russes et des films en 3D. Les montagnes russes sont notamment sur les thèmes des Simpsons (oui ce n'est pas un film je sais), de Jurassic Park (eurk) et du retour de la momie (comment peut-on utiliser cette sombre merde pour faire une attraction?...). Alors les Simpsons nous offrent un film en 3D sur un écran panoramique dans une nacelle mouvante.. Amusant mais bon pas non plus transcendant... Ca nous a permis de commencer la journée sur une note plutot positive, soyons honnêtes. Le Jurassic Park fut notre meilleur moment avec une chute intéressante mais bon... c'est tout de même 10 minutes d'attente (pendant l'attraction elle-même) pour une légère montée d'adrénaline. Et la palme revient au Retour de la Momie qui nous offre un voyage dans un noir des plus complets, bloquant finalement toute sensation. Non sérieusement, on me dit que c'est plus impressionnant quand on ne voit pas ce qui nous arrive... mais non pas du tout ! Les montagnes russes ne vont jamais assez vite pour être impressionnantes si le visuel ne nous donne pas peur ! C'est la sensation de vitesse dûe au vertige et à la proximité des batiments qui rend l'expérience intéressante.. c'est tout... Bref, dans ces montagnes russes, seul le Jurassic Park (mais quel film de ***) sortait son épingle du jeu. La preuve, nous avons dû faire cette attraction trois fois pour occuper notre pauvre journée (et pis quand on a payé 70 $ pour rentrer, on n'a tout de même pas envie de repartir deux heures après).

Mais voilà, une fois ces attractions passées (et c'était pas franchement une réussite), que reste-t-il ? Alors la fameuse attraction Terminator se révéla elle aussi légèrement correcte avec une vraie histoire, un vrai travail. Le côté 3D était réussi (malgré qu'il soit beaucoup trop appuyé et que tout soit tourné pour arriver à ce point) et la présence d'acteurs apparaissant réellement (avec un sosie d'Arnold, d'Edward et de Linda Hamilton, as Sarah Connor) sur la scène de l'attraction était amusante. On est vraiment dans le show "à l'américaine". Dans le même style, Universal est toujours en train de rentabiliser le gouffre Waterworld avec un show pyrotechnique de grande ampleur. Le point d'orgue de ce show sera l'amerrissage d'un hydravion au milieu de la piscine servant de scène principale... n'importe quoi.. A priori, des stars de série actuelles (genre sorties de séries telles que Les Experts... eurk) que je ne connaissais pas (je n'aime pas ces séries au cas où vous n'auriez pas compris) agrémentait ce spectacle-là.

La plus grande nullité fut atteinte lors d'un tour en "tram" des studios Universal en eux-mêmes. Dans ce petit tour d'une demi-heure, nous avons arpenté des décors plus ou moins ratés et censés avoir utilisés pour divers films à succès tels que King-kong ou des séries tels que Magnum ou Code Quantum.. Bon bah oui peut-être mais c'est juste nul quoi. Enfin ce qui m'a le plus énervé est peut-être le commentaire permanent d'une animatrice de tram qui nous narrait une petite histoire à chaque décor avec notamment des séquences intenses telles que "alors ce pont que nous allons traverser doit être détruit prochainement pour les besoins d'un tournage et les explosifs ont déjà été placés alors je vous prierai de ne pas utiliser vos téléphones portables pendant quelques instants.. ohlala que se passe-t-il ? Oh non, les explosifs se sont déclenchés" et pouf le pont tremble un peu.... mais non quoi.. c'est lamentable... Bref, les amateurs pourront reconnaitre dans les photos une maison de la série Desperate Housewives ou la scène de crash du film War of the Worlds (je ne me souviens pas de cette scène d'ailleurs...). Bref, du faux mais présenté de manière fausse aussi ce qui casse complètement l'intensité qu'un décor pourrait avoir en lui-même. J'avoue que voir le décor de la scène principale du film "Retour vers le futur" aurait pu avoir un effet sur moi.. mais là non quoi. La seule envie présente est celle de la fuite.. loin.. très loin !!!

Nous achevâmes avec un autre film 3D sur le thème de Shrek, globalement réussi, avec un magnifique ustensile consistant à nous cracher de l'eau à la tête pour rendre l'expérience plus immersive... C'est amusant même si ça ne casse pas trois pattes à un canard. Et je vous évite une critique des événements ponctuels tels que des Mères Noël qui viennent danser dans les allées du parc ou les faux décors de village français ou anglais... Mais raaaaaaaaah que tout cela est superficiel, niais, vide de sens et complètement dispensable ! Comment peut-on créer une réputation mondiale à un parc qui n'arrive pas du tout à la cheville du Futuroscope ou du Parc Astérix pour ne citer qu'eux ! Et encore je ne suis pas un fan de ces parcs non plus. Mais il faut leur reconnaitre leur coté innovant ou impressionnant.

Heureusement qu'après tout cela, nous avons englouti un diner asiatique pour oublier toute cette journée... Si vous passez par LA.. évitez ce parc.. fuyez loin ! Le plus loin possible ! J'espère qu'il y a des parcs plus intéressants que celui-ci. Le seul point positif fut la vue que nous offre la position élevée en altitude du Parc. L'environnement d'Hollywood est sympathique au point de vue nature. Heureusement pour eux, il faut bien qu'ils aient quelque chose pour eux...

mercredi 2 décembre 2009

Sur la plage ensoleillée, coquillages et... skate-boards

Deuxième jour. Réveil dans l'auberge de jeunesse, peu sociable au réveil, je m'éclipse pour faire un tour dans Santa Barbara de jour (oui le soleil se couche tôt mais fatalement il se lève tot aussi) en attendant de pouvoir rendre la clé de la chambre commune que l'on m'a confié et de profiter du succinct petit déjeuner proposé. Bon Santa Barbara de jour ne m'a pas énormément convaincu mais bon j'étais encore un peu embrumé de ma nuit, la lumière était pas fantastique, petite brume matinale, personne dans les rues. Bref pas de bonnes conditions pour apprécier pleinement les lieux.

Une tranche de pain de mie associée à une tasse de café engloutie et les clés rendues, je fila vers ma destination finale : LA la fantasque. La route, toujours agréable, longeait la plage et les surfeurs matinaux accompagnaient mon trajet. Le soleil tapait déjà et la ventilation de ma voiture me permettait de ne pas goutter au fur et à mesure que j'avançais. Enfin on n'est tout de même plus dans des températures d'été et LA se révéla même légèrement fraîche.

Arrivé peu avant le déjeuner, je retrouvais mon compère de randonnée et nous commençâmes nos vacances communes par un bon petit burger ! Il ne faut pas déconner, on est au pays du burger, profitons des mets locaux ! Direction donc un restaurant où nous pûmes choisir les ingrédients composant le doux plat. Un quintal de viande dans le ventre plus tard, nous nous dirigeâmes vers une des plages les plus célèbres de la ville des anges : Venice Beach. Repère des adeptes de la musculation en extérieur, des skateurs exhibitionnistes et des runners du dimanche, cette plage est un éventail de couleurs, d'ambiance. La première étape, et clairement la plus importante pour moi était de passer par le skatepark placé juste à côté de la plage. Venice Beach fait partie des spots mythiques des skateurs. Et autant dire que les riders font honneur à cette réputation. Attention y'a du niveau ! Et ce quelque soit l'âge des participants. Il nous a ainsi été offert d'observer quelques runs de personnes d'âge variant entre... bah.. euh... 5 ans à 30-35. Oui alors celui de 5 ans, il est juste hallucinant quoi. Non mais déjà qu'aller tout droit sur un skate, je galère. Faire un saut, ne l'envisageons même pas. Mais alors, aller se lancer dans un bowl profond, avec des bords très raides (verticaux en somme) et ce sous la pression d'une foule omniprésente, bah faut être fort. Il était tout petit dans ce grand bowl, c'était vraiment impressionnant. Je ne m'étonne plus de retrouver des vidéos de skateurs proprement ahurissantes après cela. Ahlala qu'elle est loin l'époque où je m'essayais, rollers aux pieds, à placer un grind dans une petite rampe de taille ridicule avec la peur collée à mes os. Tant pis, je leur laisse le loisir de se casser tous les os du corps pour arriver au niveau où ils sont tous.

Nous avons ensuite suivi la plage en direction du nord vers la zone de Santa Monica, plus riche mais pas forcément plus intéressante. Un petit parc d'attraction trône sur un ponton qui s'étend sur la plage et des cris de terreur des jouvencelles locales submergent le bruit des moteurs des voitures de l'autoroute que j'avais emprunté quelques heures auparavant lors de mon arrivée dans la cité. Nous nous arrêtâmes dans un petit pub irlandais le temps d'une boisson rafraichissante et nous sommes ensuite revenus sur la plage pour apprécier le coucher de soleil. Toujours aussi perturbant le coucher de soleil à 16h45.... Enfin bon, comme d'habitude, ça fait des jolies photos "fond d'écran kitsch".

Une fois le soleil couché, la température chuta dramatiquement et nous nous repliâmes dans l'appartement de mon compatriote pour une petite sieste avant d'aller défier la nuit Angelienne. Un local nous amena dans un restaurant fashion avec ligne d'attente dans la rue pour aller manger une nourriture des plus raffinées... de la saucisse ! Ah oui, forcément, un hot dog avec une bratwurst, c'est fashion... C'est un peu léger mais bon c'est fashion... Mais bon, on ne s'est tout de même pas laissé aller et nous avons accompagné ce petit hot-dog d'une belle portion de frites belges toutes à fait délicieuses. Oui burger le midi (avec frites évidemment), hot-dog bratwurst/frites le soir.... l'alimentation n'est pas des plus équilibrées, mais roooh c'est les vacances enfin ! Ok je fais pareil le reste du temps, mais bon... Heureusement tout cela fut englouti en compagnie d'une délicate bière belge (Tripel Karmeliet je t'aime), ce qui nous fit une soirée à tendance européenne (oui ça plait aux américains, même si ce n'est pas forcément très très raffiné..).

Nous achevâmes la soirée dans un bar du Downtown (là où il y a les plus hauts buildings), pas très loin du Staples center finalement (l'antre des Los Angeles Lakers, équipe championne en titre de NBA). Ce bar datait de l'époque de la prohibition et la partie est confinée derrière une porte dérobée, derrière la façade d'un restaurant bien sous tout rapport. Bon ça tient vraiment du folkore, mais il est amusant de rentrer dans le restaurant et d'aller taper à la porte du fond pour atterrir dans la partie bar. Là pour continuer dans l'échange culturel, nous fîmes découvrir la douce liqueur anisée nommée Ricard à notre collègue américain. Petit problème : la serveuse avait bien sur sa carte cette liqueur mais ne savait pas du tout comment nous la servir. Nous avons donc précisé qu'il fallait la diluer avec de l'eau. Et fatalement nous découvrîmes quelque chose que l'on ne peut même pas qualifier de "petit jaune" vu la concentration de la chose. Nous avons donc directement de l'eau pour pouvoir diluer ce breuvage totalement imbuvable. Ahlala la culture du Ricard a encore du boulot pour s'imposer de manière internationale. Quelques échanges culturels et quelques rires plus tard, nous reprîmes le chemin de l'appartement pour nous écrouler harassé par le calme de la journée. Oui c'est quand même des vacances, on est fatigués, on a envie de se reposer alors on le fait et pis c'est tout ;)




lundi 30 novembre 2009

On dirait le Sud.... enfin c'est la route en tout cas !

La semaine dernière a été le théatre de la fête de Thanksgiving aux Etats-Unis. Cette fête qui célèbre officiellement le fait que les indiens auraient offert de la dinde à manger aux pionniers mourrants de faim est surtout pour moi l'occasion de profiter de 4 jours de vacances. En effet, la fête est célébrée le jeudi et le vendredi qui suit est alors appelé le black friday et est classiquement férié. J'ai pu alors profiter de cette période de vacances pour, d'une part penser à autre chose qu'au boulot, chose dont j'avais finalement besoin, et d'autre part de me lancer dans une expédition typiquement américaine : le road-trip.

Fort de mon permis temporaire récemment acquis, j'ai décidé d'aller rendre visite à mon compatriote de Los Angeles en empruntant le chemin le plus long possible pour y aller : la Highway 1. Cette autoroute suit la côte californienne et ce à partir du Mexique jusqu'au Canada (enfin je crois). J'ai donc décidé d'emprunter cette voie, également surnommée la PCH (Pacific Coast Highway) et qui fait la part belle à l'océan Pacifique.

Mon voyage commença ainsi le jeudi de Thanksgiving aux aurores (enfin à 8h30, faut pas déconner non plus) et j'ai pris la direction du sud, du soleil, de la chaleur. C'est pas qu'il fasse vraiment très froid dans la Bay Area, mais bon plus on descend et plus on se réchauffe alors autant en profiter. Alors j'ai décidé de m'épargner la zone la plus proche de San Francisco puisque j'ai la possibilité d'y aller facilement et que je l'ai déjà visitée avec des amis venus du pays de la saucisse, donc j'ai commencé à longer l'eau au niveau de mon spot de surf le plus utilisé jusque-là : Santa Cruz. Située au sud de la baie de San Francisco et comprise dans la baie de Monterrey (donnant elle directement sur l'Océan), c'est une zone très agréable et très prisée des surfeurs qui peuvent y trouver toutes sortes de conditions. Composée de nombreuses criques toutes plus accueillantes les unes que les autres, elles m'ont occupées jusqu'à l'arrivée à la ville de Monterrey elle-même. Tout au sud de cette baie, la ville est connue pour la richesse de ses habitants, mais je n'ai pas eu le loisir d'observer cela, focalisé que j'étais sur l'Océan lui-même. Je suis, au lieu d'aller observer les villas de grand standing, aller me placer au plus loin de la pointe de la baie, un lieu où les vagues viennent se briser sur les rochers, où les mouettes observent l'océan de leur oeil dédaigneux et où les pêcheurs attendent le poisson un peu suicidaire qui vient se loger entre les masses rocheuses et les vagues. La pointe est très sympathique (et puis bon y'a un spot nommé Lucas point, donc ça ne peut pas être un mauvais endroit ;)) et relativement prisée des touristes locaux puisque j'étais loin d'être seul. Enfin soyons honnêtes, j'étais un des seuls à aller m'aventurer dans les rochers balayés par les vagues, le reste des groupes présents comprenant généralement un ou plusieurs enfants en bas âge. Forcément, il vaut mieux les tenir à l'écart de cela, même si le danger est tout de même minime.

Le voyage continua à la plage suivante de la ville de Carmel by the Sea. Peut-être encore plus riche que Monterrey elle-même, cette ville consiste en une série de rues placée le long d'une pente descendant vers la plage sus-nommée. Effectivement, il doit être agréable de séjourner dans le coin. Les rues sont joliment ombragées par des arbres très présents, un calme règne sur l'ensemble de l'ambiance de la zone et la plage est très relaxante également. Un vrai petit coin mignon pour personne n'aimant pas le stress... pas fait pour moi donc, j'ai fait une courte pause à cet endroit.

La suite de la côte est, à l'inverse de la zone de la baie de Monterrey, beaucoup plus sauvage et désertique. Cette zone est celle de Big Sur et de la Los Padres National Forest. L'autoroute se situe alors réellement aux abords de l'eau, mais en hauteur puisque la colline se jette en pente plus ou moins violente dans l'Océan et il n'est alors pas possible d'être placé au niveau de l'eau. Très touristique malgré tout, de nombreux points pour stationner sont aménagés tout le long de l'autoroute et on découvre une population très variée, avec notamment énormément de personnes d'origine indienne, asiatique ou mexicaine, qui profite des points de vue extraordinaires que nous offrent la Highway 1. Le seul problème de toute cette section est qu'elle est relativement lente (c'est de l'autoroute, mais de l'autoroute de montagne... on ne va pas forcément très vite.. surtout qu'on s'arrête tous les 5 km) et que les lieux de restauration ne sont point très nombreux. C'est ballot j'y étais à l'heure du repas et connaissant la passion des américains pour la restauration permanente (ils mangent à n'importe quelle heure du jour et de la nuit), je n'avais évidemment pas prévu de repas. Donc, j'ai fait un petit jeûn jusqu'à l'heure de 16h environ. Ahah...

La Highway m'amena ensuite aux villes de Morro Bay et San Luis Obispo (aaaaah Macdo.. enfin... ah oui aussi c'était Thanksgiving.. tout est fermé... seule fois de l'année où ça arrive). Lors de ce passage, j'ai rencontré quelques animaux amusants dont notamment l'oiseau à long bec dont vous avez la photo pas loin. Ce long bec lui permet de fouiller dans le sable à la recherche de je ne sais quelle nourriture, mais en tout cas, il galope vite et il est bien rigolo. Un peu plus loin c'est un troupeau de zèbres qui m'attend.. je ne savais pas qu'ils vivaient en Californie ceux-là....

J'atteignais alors le point d'orgue de cette journée avec l'arrivée à Pismo Beach à l'heure du coucher de soleil, soit vers 17h. Oui, alors petite précision tant que je suis là, il y a bien un changement d'heure (été/hiver) aux Etats-Unis et avec cela, maintenant, le soleil décline à partir de 15h30 et disparait à 17h pour nous donner une nuit noire à 17h30. Autant dire que c'est très perturbant d'avoir une journée ensoleillée, chaude, d'été en somme avec le soleil qui s'enfuit au milieu de l'après-midi. Ca facilite pas à rester éveillé en fin de journée d'ailleurs.. Bref, j'arrive donc vers 16h30 à Pismo Beach et j'ai alors eu droit à un grand spectacle.

Un grand ponton est installé sur cette plage et ce ponton domine des vagues réellement impressionnantes. Je n'ai pas vu beaucoup de différentes vagues dans ma vie, mais je pense que ce sont les plus hautes que j'ai vues. Hautes d'environ 5 mètres au plus fort, elles s'écroulaient sur les piliers du ponton faisant vibrer ce dernier de tous ces boulons. Alors, pas de danger, il est costaud le ponton et il lui en faudrait plus pour le détruire, mais tout de même, on ressent la puissance de l'Océan à travers ces vibrations. Et dans ce décor, le soleil est venu apporter une note tout à fait particulière. De premier abord, à mon arrivée, une légère brume et un soleil encore dominant créait une ambiance proche d'un film d'horreur avec une horde de zombies avançant sous un soleil de plomb. Puis il m'a offert un magnifique coucher de soleil comme vous pouvez le constater sur les photos ci-jointes. Il est amusant également de noter les décorations de noël associées à un soleil qui semble écrasant (et qui l'est toujours un peu par moments), cela crée un contraste amusant.

Et forcément, qui dit vagues de fou, dit surfeurs dans le coin. Alors pour une fois, ils n'étaient pas nombreux (et franchement ça se comprend, faut quand même les avoir bien accrochées pour aller affronter cette fureur de la Nature) et même ils n'étaient que deux : un surfeur et un bodyboardeur. Autant dire qu'ils étaient chahutés... Je sais même pas comment ils trouvaient la force d'aller affronter encore et encore les vagues qui se fermaient sur eux, les entraînant sur plusieurs dizaines de mètres dans une valse faite de roulés-boulés et d'apnée. Je reste toujours en admiration devant cette envie d'y retourner sans lassitude... Rien que voir le bodyboardeur plonger sous les vagues les unes après les autres pour passer la barre me fatiguait. Enfin ils m'ont permis de faire quelques photos que j'aime bien.

Une fois le soleil couché, j'ai terminé ma première partie de voyage jusqu'à la ville de Santa Barbara qui me servait d'étape avec une chambre dans une auberge de jeunesse remplies de joyeux étrangers jouant de la guitare ou riant à gorge déployée d'une blague d'un ami. Etant exténué de ma journée, j'ai préféré aller déguster un repas de Thanksgiving dans une brasserie locale avec donc quelques morceaux de dinde, des patates écrasées et quelques légumes vapeur suivis d'une part de tarte à la citrouille (des restes d'halloween surement ;)). Je me suis enfin écroulé non sans avoir écouter quelques chansons jouées par les pensionnaires de l'auberge de jeunesse. Et comme d'habitude maintenant, je me suis endormi avec des images plein la tête.... Ca va finir par devenir pénible à force ;)