dimanche 19 juillet 2009

Si telle est ma Mission...

Ce week-end, malgré la fatigue et la lassitude qui s'accumule gentiment, j'ai décidé de reprendre un peu mes visites en main et de pas laisser passer le temps sans profiter à fond du lieu de mon expatriation. J'ai donc décidé de prendre le BART et de dépasser un peu les stations auxquelles je m'arrête généralement (Downtown donc), pour atteindre des quartiers plus populaires, moins touristiques, plus proches de ce que j'ai réellement envie de voir de l'Amérique.

Concrètement, je me suis arrêté à la station de la 24ème rue. Ce quartier est décrit comme le quartier de Mission, suivant le nom de la rue principale de ce quartier. J'étais déjà passé dans ce quartier rapidement lors de la dernière visite de gens français dans mon jardin. Cependant, nous étions passé plus au nord, au niveau de la 16ème rue et y avions d'ailleurs pris un très bon burger dans un dinner de bonne qualité. Mais cela n'apporte pas grand chose comme information :)

Cette fois-ci, je me suis ainsi retrouvé plus au sud, dans un quartier à forte prédominance hispanique, pour ne pas dire mexicaine. Une ambiance, une architecture et des gens à coloration espagnole donc. Tout cela se retrouve dans la musique que l'on peut entendre des fenêtres, des peintures murales, des magasins au nom avec une chaude consonance. On se sent légèrement au mexique en gros. Bien évidemment, ça reste léger, on est quand même à San Francisco, bien loin de la frontière et la population mexicaine n'est cependant pas très importante dans cette ville. Cela fait néanmoins plaisir (et bizarre) de se balader dans ce genre de quartier. Malgré tout, et sans que je sache spécialement pourquoi, je ne suis pas un grand fan de ce genre d'ambiance... A croire que mon choix d'apprendre l'allemand au collège n'était pas une si mauvaise idée parce que je me sens assez peu attiré par le mode de vie hispanique. Cela est très étonnant puisque j'aime la chaleur, la fête et le chorizo, ce qui correspond assez bien à un état d'esprit espagnol :D (tout préjugé et cliché sur toute la culture espagnole n'est évidemment pas du tout un hasard, mais est bien fait exprès et est évidemment ironique...). Tout ça pour dire que malgré cette ambiance très accueillante, je n'ai pas particulièrement trainé dans le coin. Juste le temps de quelques photos et hop, j'avais disparu.

J'ai tout simplement continué mon chemin en fait sur la 24 ème rue, en direction de la baie et de cet élément que j'aime intensément : l'eau. Après avoir traversé un pont surplombant une freeway (située donc à quelques centaines de mètres du quartier précédemment cité... ils sont très forts en isolation phonique, je ne me doutais même pas de la présence de cette autoroute), je me retrouve dans un quartier résidentiel au potentiel sympathie extrèmement élevé. Bien entendu, comme souvent, il est coincé entre deux zones commerciales qui présentent, elles, un pouvoir de séduction bien moins élevé, malgré tout les maisons situées à cet endroit, qui ont l'architecture typique que vous pouvez retrouver dans les films et séries tournées à SF, possèdent un point de vue imprenable sur la baie, Downtown, le Bay Bridge (pont qui relie SF à Oakland, Berkeley, etc.. enfin qui traverse la baie donc), mais également sur Sutro Tower et les collines environnantes. Tout cela dans un calme impressionnant (j'ai du croiser deux touristes et deux locaux dans toute ma visite de la zone). Ca donnerait presque envie d'investir, et d'avoir une vie de famille tranquille et posée !! Noooooooon je déconne, faut pas exagérer non plus, ce quartier est bien mais y'a des limites à tout :D

Après quelques prérégrinations de bloc en bloc, j'ai ensuite décidé de reprendre la direction du Bart et pour cela je me suis dirigé vers Mission District en empruntant la 16ème rue (rue de l'autre arrêt du Bart, si vous suivez bien). Sur la route, quelques événements à noter.

Premièrement petite anecdote pour tout geek (que je suis) et qui lit ce blog : j'ai vu un batiment avec un énorme SEGA vieux logo, celui de la megadrive. J'ai essayé de prendre une photo souvenir, mais le batiment était trop loin et je ne me sentais pas d'y aller rien que pour ça. Mais bon tout de même, un batiment SEGA... C'est un peu comme voir la chute d'un empire sous ses yeux. Dans ce monde bouffé par Microsoft et Sony, ce bon vieux logo des années 80 se dressait comme un étendard à la lutte fratricide Sega/Nintendo d'autre fois.... Ahlala des fois, je me sens déjà comme un vieux con :)

Deuxièmement, je suis tombé sur une petite animation événementielle : une démo de BMX. Plus généralement, ça ressemblait à une réunion d'amateur de la petite reine. Une randonnée à bicyclettes prenait son départ à mon arrivée, mais heureusement, juste à coté, m'attendait une réunion de faiseurs de tricks. J'ai donc passé une petite demi-heure à observer ces magiciens de l'équilibre, de la vitesse et du sens de l'improvisation. Bien entendu, c'est un rêve pour tout photographe et j'ai bien essayé de rendre un peu de l'ambiance et des tricks à travers ces quelques photos, mais j'ai du me rendre à l'évidence, mon appareil n'est pas fait pour ça, par la lenteur du déclenchement des captures. Enfin bref, au moins j'aurai essayé.

Et donc dernière anecdote sur le chemin du retour : je suis tombé sur ce que je suppose être l'ambassade de France... Du moins, c'était un batiment affichant fièrement le drapeau français, ce qui n'est pas très fréquent dans le coin. Et bien, on ne choisit pas les batiments pour se faire aimer.. Inspiré à mi-chemin entre une prison et un chateau-fort, cet édifice ne peut qu'inspirer arrogance, fierté, peur et rejet des autres.... Ne nous étonnons pas ensuite d'être considéré ainsi si aucun de nos actes n'essaye de les contredire... A ma petite échelle bien sur, j'ai envie de montrer une image plus ouverte, plus tolérante, moins orgueilleuse de la France... mais bon y'a du boulot.... Va vraiment falloir qu'on travaille notre image à l'étranger. Et ce batiment est le reflet d'un peu tout ça.

Sur ces constatations patriotiques j'ai ensuite pris le chemin du retour après un passage par Downtown finalement pas si éloigné. La marche est vraiment quelque chose qui peut nous amener très loin ! J'sais pas si les gens sont au courant, faudra leur dire que ça va vite et que ça fait du bien :)

Ma soirée s'achèvera devant un bon vieux navet à la télé, ma guitare à la main, mais rassurez-vous j'épargnerai vos oreilles pour cette fois :)

PS: j'ai d'ailleurs désactivé la lecture automatique sur le lecteur deezer, j'en pouvais plus moi-même de m'entendre massacrer Noir Désir en arrivant sur cette page...

mardi 14 juillet 2009

C'est l'heure de la pause !

Mouhahahah, j'suis chaud alors j'enchaine les posts. En fait, cette fois, je ne suis pas du tout l'ordre chronologique de ma superbe life, mais je vais vous présenter une expérimentation que j'aime bien :)

Attention, je n'ai rien inventé, je n'ai rien fait d'extraordinaire, je n'ai strictement rien révolutionné et des centaines et des centaines de personnes l'ont fait avant moi, mais c'est pas grave, j'aime bien ça, alors je m'affiche (un peu comme d'habitude sur ce blog, véritable stèle à mon effigie, mon égocentrisme et mon auto-suffisance).

Mais alors quelle est cette chose pas extraordinaire qui me fait vibrer ? Tout simplement, de la bonne vieille photo de nuit :) Oui j'aime faire des photos de nuit.... surement parce que j'aime la nuit, cette solitude liée à ce sentiment imperceptible d'insécurité véhiculé par toutes les populations à travers les siècles. La nuit recèle tellement de mystères, de changements d'ambiance, d'intrigues et de peurs enfouies dans nos cultures. Et en même temps, elle est un révélateur des tempéraments, un libérateur de conscience, un puits, que dis-je, un gouffre de libertés. J'aime la nuit. J'aime me balader dans des quartiers obscurs et peu fréquentables à des heures où pas une âme honnête ne se balade (je rassure mes parents, je n'ai pas fait ça ici ^^). J'aime sentir une pression culturelle et sociale sur mes épaules me sommant de rentrer chez moi me calfeutrer des dangers qu'elle comporte. Au diable la sécurité, j'aime le sentiment infini de liberté que délivre une balade à deux heures du matin dans un quartier désert.

Cependant, là n'est pas vraiment le sujet de cette note. En effet, ici, il n'est point question de danger puisque ma balade a consisté en gros à sortir de ma résidence pour aller sur le port tout adjacent... Quelle aventure... Mais bref, au-delà de la notion de danger et de l'adrénaline que cela apporte, j'ai voulu tirer parti de cette obscurité. De quelle manière ? Et bien tout simplement, comme vous pouvez le constater si vous avez les yeux ouverts et que vous n'êtes point atteint de cécité (ce que je suppose si vous lisez cette prose), en jouant avec le temps de pause de mon nouvel appareil photo (cf note pretty woman tout ça tout ça) pour créer des formes et des figures agréables à la rétine.

Comme précédemment dit, ce procédé de bouger devant un appareil photo dont le temps d'obturation a été allongé à plusieurs secondes pour laisser des traînées lumineuses n'a strictement rien d'innovant, mais je trouve que certaines de ces photos ont un rendu agréable et je voulais donc vous en faire profiter. Et puis ça change un peu des chansons arythmiques nasillardes et des dessins "in progress".

Concrètement je n'ai pas grand chose à raconter sur le sujet.. Si vous voulez faire pareil, vous prenez un appareil photo, vous le mettez en manuel, vous allongez le temps de pause et diminuer l'obturation et vous cherchez le sujet que vous voulez étudier... Comme je suis égocentrique, je me suis pas mal étudié (et pis j'avais pas trop d'autre sujet mobile sous la main aussi), mais le système ne demande qu'un peu d'imagination, du temps d'expérimentation et une pincée de chance. Donc, faites vous plaisir si jamais vous aimez le principe (et que vous n'en avez pas déjà fait des kilomètres de pellicule...).

Personnellement, j'ai peur que ça m'occupe un certain nombre de longues soirées d'été où le soleil est couché à mon retour au bercail, avec la baie qui m'appelle à quelques mètres... Bientot, des figures plus excentriques, une fois que je maitriserais mieux le procédé.

Sur ce, il est mardi, la semaine commence à peine (oui vous étiez en "day off" pour la plupart.. 14 juillet oblige) et elle s'annonce sous les meilleurs auspices. Je vous laisse donc en compagnie de mes "oeuvres" (haha) et je vais me reposer pour profiter de la suite de cette semaine :)



lundi 13 juillet 2009

Salut le roi ! (Hi king.... jeu de mots...)

Ce samedi, porté par l'événement cité dans la note précédente, a également été le jour de ma première randonnée dans les collines environnant la baie. Depuis que je suis arrivé, je regarde ces collines avec des yeux remplis de l'envie de les arpenter en long, en large et en travers. J'ai beau ne pas être un adepte de la marche, ni de la nature, l'environnement de San Francisco incite fortement à chausser ses plus agréables chaussures et à filer droit en direction des arbres des flancs de collines.

Cependant, aller se balader seul dans un tas d'arbres où on ne sait pas trop ce qu'on va trouver et s'il y aura vraiment des gens pour vous ramasser en cas de problème ne me tentait pas trop et j'ai donc attendu d'avoir des gens aussi motivés que moi pour aller me glisser dans la nature affriolante. C'est donc à trois motivés que le samedi matin, nous nous sommes retrouvés au centre de la charmante bourgade de Berkeley (oui bourgade est le mot : c'est tout plat, avec des toutes petites maisons et on se croirait vraiment perdu en pleine cambrousse) pour procéder à une petite ascension vers les sommets alentours. Ni une ni deux, nous commençons par un solide petit déjeuner composé pour ma part d'une double part de pizza épinards/champignons accompagnée d'une salade de pomme de terre. Oui on ne déconne pas avec le petit déj ici (enfin il était quasiment 11h quand même..). Le ventre rassasié, nous nous mettons en route au travers des batiments de la célèbre université (dont je vous montrerai surement des photos à un moment donné, mais pas là, parce que c'est pas le thème :)) en direction de la forêt adjacente.

Quelques centaines de mètres plus loin, nous atteignons donc les prémices de la montée et entamons donc notre présumé parcours du combattant. Finalement, en grands baroudeurs, nous allons vite déchanter puisque nous nous retrouvons sur une piste prévue pour des coureurs.. Oui les gens sont fous ici, ils courent dans les collines ! Non mais a-t-on idée ? C'est pas assez usant de courir des kilomètres et des kilomètres, il faut qu'ils rajoutent du dénivelé en plus ? Bon, grand bien leur fasse, je tiens à mes articulations et à mes plantes de pieds, donc il passera de l'eau sous les ponts avant qu'ils ne me voient galoper sur ces étendues vallonnées.

Bref, nous voilà donc sur une piste bien large et bien définie, ce qui gache un peu le plaisir de la balade, mais arrange notre coéquipière qui a eu la bonne idée de ne pas retrouver ses chaussures de sport ce matin-là et est donc venue en claquettes. L'escalade de parois rocheuses eut été tendue et l'arrivée de cette piste facile d'accès est finalement une bénédiction. Notre escapade nous emmena néanmoins au sein de toute la colline que nous avions prévue de découvrir et quatre heures nous furent nécessaires pour nous promener le long de ce chemin. Vous pouvez suivre la végétation et les différentes vues que l'on peut observer dans les photos ci-jointes, bien entendu.

Et comme à Berkeley, c'est des petits rigolos, notre escapade s'est achevée sur un amphithéatre de l'Université. Et oui, en haut de la colline, avec une vue absolument imprenable sur toute la baie, il y a des amphis. Je ne suis pas sur que ce soit un amphi de cours tout de même, mais plutot prévu pour le grand public, pour des évènements type fête de la science avec expos permanentes. Une sorte de cité de la science mais en haut de la colline.

Une fois arrivé à cet amphi, nous avons effectué une descente rapide vers la ville de Berkeley et nous sommes limités à cela. Oui, rien de bien passionnant aujourd'hui, je le reconnais. Mais bon, c'est une randonnée, une communion avec la nature, une redécouverte de l'élément terre et de la végétation. Je pourrais vous parler des nuages extraordinaires observés, de la hauteur de certains arbres, de l'impression de liberté totale ressentie en haut de la colline, de l'écrasement face à l'astre solaire, de la libération interne à chaque gorgée d'eau absorbée, de la douleur des orteils après 3 heures de dénivelés... mais cela reste une randonnée et quiconque en a déjà effectuée une sait de quoi je parle et donc les mots sont faibles face à son propre ressenti.

Je vais tout de même vous parler d'un petit truc amusant que m'a fait découvrir un de mes compagnons de balade. Le "Treasure Hunting" (ou chasse aux trésors pour les anglophobes) ! Mon coéquipier de randonnée est donc un adepte de ce type de chasse que je viens de découvrir. Le principe est d'aller récupérer sur internet des emplacements de trésors que des gens ont laissé dans la nature. Concrètement, en quoi cela consiste : une personne a envie de créer une espèce de chaîne et va donc cacher dans la nature/ville, une bouteille avec un papier et un crayon à l'intérieur et écrit sur le papier qui a mis cette bouteille. Il poste ensuite les références (latitude/longitude) de la bouteille et les gens qui récupèrent ces références peuvent aller s'amuser à aller chercher cette bouteille, soigneusement cachée. Une fois repérée, ils ouvrent la bouteille, inscrivent leurs noms et peuvent également laisser un petit cadeau dedans. Si plusieurs personnes sont passées, il est alors possible de récupérer ce qu'il y a dans la bouteille, tout en prenant soin d'y laisser quelque chose d'autre. En gros, une chaîne de l'amitié entre "baroudeurs". Nous avons donc trouvé une de ces bouteilles, laissé un mot chacun et récupérer je ne sais plus quoi. Le concept m'a amusé je dois dire. Je n'aurai jamais la patience de faire ça et d'aller récupérer des coordonnées sur internet pour ensuite arpenter mon voisinage afin de récupérer un taille-crayon abandonné dans une bouteille... mais cet esprit de communauté mondial est intéressant. C'est fou ce que les humains sont capables d'imaginer pour s'occuper. Bref, tout cela m'a amusé :)


Et voilà tout ce que j'ai à raconter sur cette randonnée. Je sais c'est un peu vide, je me rattraperai à la prochaine note ;)

samedi 11 juillet 2009

Jamais deux sans trois... et vive les mariés :)

Me revoilà face à la difficile tâche d'encore une fois essayer de célébrer un événement heureux par l'intermédiaire de mon blog... En effet, pour la troisième fois cette année, un mariage auquel j'aurais du assister a été célébré. Bon je ne connais pas tant de gens qui se marient, en fait c'est les mêmes que lors du deuxième qui ont bien aimé ça, alors ils le recélèbrent une deuxième fois pour la déconne :D

Concrètement, j'ai envie d'envoyer tous mes voeux à ces deux personnes très importantes pour moi et de fait la gestation de cette note a été plus complexe que les précédentes. J'aurai tant de choses à leur dire, tant de bonheur à leur envoyer, mais la distance nous sépare et c'est peut-être le moment où je le ressens le plus depuis que je suis ici. Le bonheur des télécommunications m'a permis de leur dire quelques mots lors de la célébration de cet événement, mais je ressens néanmoins une grande frustration de ne pas pouvoir leur donner plus.

Alors forcément, j'ai pas assez de cordes à mon arc pour pouvoir leur proposer quelque chose de nouveau, d'original et de qualité... du coup, je ressors mes possibilités et à défaut de qualité, j'ai fait de la quantité. Voici donc en leur honneur, une petite sélection de chansons qui j'espère leur plaisent et que j'ai massacré avec bonheur. A défaut de faire plaisir, au moins ça pourra les faire sourire.

Voici donc de la cover de Noir Déz, de JJG (qui vraiment n'est pas du tout dans ma tessiture de voix, c'est une catastrophe), de Georges, et puis des trucs que je maitrise un peu plus, Eagle Eye et une chanson blues que mes camarades américains m'ont fait découvrir.

Tout cela est insignifiant, mais je ne peux malheureusement pas plus. Je ne m'étendrai pas plus, j'envoie juste encore une fois tous mes voeux de bonheur aux jeunes mariés.

Dans l'espoir de vous voir bientot :)

Edit : bon le player deezer marche pas super bien (en tout cas sur mon ordi).. si vous avez des problèmes, ou une solution, dites-le moi, merci :)


Découvrez Flaky!

dimanche 5 juillet 2009

De l'art d'occuper un dimanche après-midi

Clac deuxième note en deux jours, voilà la simple conséquence d'un week-end de 3 jours (finalement c'est pas si mal la fête nationale ^^) et d'une volonté d'éclairer la pause de midi du lundi de certaines personnes (elles se reconnaitront.. enfin j'espère hein :D).

Pour cette deuxième note, je vais reprendre là où je me suis arrêté hier, comme ça on est dans une continuité temporelle parfaite, personne ne sera perdu. Donc je viens de finir ma note précédente et... bah je vais me coucher parce que bon il est tard et j'ai bien galopé dans la journée encore une fois :) Bilan, nous sommes maintenant dimanche 5 juillet au matin et je m'éveille avec la finale de Wimbledon (enfin la fin du 4ème set, faut pas déconner non plus) pour assister à la victoire de Federer, pour son 15ème titre du Grand Chelem (pour les non-amateurs de Tennis et déconnectés du monde de l'actualité, ça veut dire que c'est le plus grand joueur de tous les temps, tout ça tout ça). Cependant, un soleil rayonne par la fenêtre et m'appelle à sortir profiter de ses bienfaits (enfin me prendre un peu plus de coup de soleil que je n'ai déjà... non je vous rassure je ne suis pas complètement écrevisse, juste un peu panthère rose). Mais voilà, on est dimanche, j'en ai un peu assez de faire les magasins, donc je me décide, j'attaque un nouveau musée ! Oui parce que bon c'est bien beau d'être dans une ville surchargée de chefs d'oeuvre en tout genre, si je vais pas les voir, ils vont pas venir taper à mon carreau !

Zou, c'est décidé, je pars aux aurores (14h....) en direction du musée des arts asiatiques qui présente actuellement une exposition sur les samouraïs ! Ahahah, à moi les secrets du Japon ancestral, à moi les costumes scintillants de ces combattants d'un autre temps, à moi les beautés du pays du soleil levant ! Oui mais voilà...il s'avère que, pour la première fois depuis que je passe devant ce musée (4 ou 5 fois..), une file d'attente s'étire sur toute la place devant lui.... Mais aaaaaaaaargl quoi ! Ca va pas du tout ça ! Le musée ferme à 17h, il est 14h30, j'ai donc au maximum 2h30 devant moi... et une bonne heure d'attente dans une file d'attente pleine de touristes (dont on sait l'amour profond que j'ai pour eux...). Mon sang ne fait qu'un tour, et je traverse cette longue file de supplices en direction du batiment situé juste à son coté, le City Hall. Je vous ai déjà parlé de ce batiment que j'aime bien, car il me rappelle des batiments parisiens et ça me fait oublier le mal du pays (que je n'ai pas, mais bon). A défaut de voir des trésors artistiques, je vais travailler à en faire moi-même ! Vous avez compris que j'essayais, à mon corps défendant, de me mettre à dessiner de manière correcte. Il est temps de m'y mettre de manière plus sérieuse ! Les visites principales de la ville étant effectuées, je peux enfin me consacrer à ce que je suis vraiment venu faire ici : connaitre les lieux, connaitre les batiments, du plus profond de ce qu'ils sont. Et quoi de mieux pour connaitre un monument de fond en comble que le dessiner ? Je n'ai pas de réponse à cette question, donc j'ai choisi l'option la plus efficace que je connaisse et me suis attaqué à décrire cette architecture du bout de mon HB 2.5. Et voici le résultat (pris en photo, je ne me suis pas encore acheté de scanner, faut pas déconner. Et j'veux pas prendre celui du boulot à chaque fois, c'est pas très pratique ^^).


Comme pour tous mes dessins, il y a beaucoup de choses à critiquer dessus et de très gros progrès sont nécessaires. Cependant, j'aime bien ce dessin, donc j'ai eu envie de vous en faire profiter.

Ceci achevé, j'ai pris la direction du Starbucks le plus proche afin d'étancher ma faim/soif avec un bon smoothie banane/chocolat (que je conseille à tout le monde, c'est un délice. Et le banane/orange/mangue est encore meilleur ! Ca se trouve à Paris sans problème, et surement dans plein d'autres endroits où toi lecteur tu habites et que je ne connais pas de fond en comble) et m'étant bien échauffé avec le City Hall, je me suis ensuite dirigé vers Union Square, la place centrale du quartier commerçant, pour enchainer avec une deuxième tentative de croquis. Celui-ci est moins réussi, vraisemblablement à cause de l'architecture qui s'imposait à moi et de ma faible capacité à respecter une perspective, ce qui entraine un cadrage assez approximatif. Cependant, cela fut un bon exercice pour respecter des lignes droites et une géométrie plus précise. Enfin bon ça reste de l'exercice, on est bien loin d'un quelconque chef d'oeuvre bien entendu (comment ça, il faut plus que quelques mois d'apprentissage du dessin pour faire des chefs d'oeuvre ?? oh maaaaaaaaaaaan), mais je vous laisse seuls juges.


Voilà voilà pour la partie artistique de ce post. Oui car ce serait trop simple de se limiter à quelques petits dessins sans prétention, il est nécessaire de parler de choses plus concrètes, de choses qui parleront à tout un chacun, de choses qui ont amené le post avec le plus de commentaires de ce blog : des achats :D En effet, on est toujours dimanche, il est environ 17h maintenant et je suis dans un quartier commerçant. Et bien tout est ouvert :) Donc bon, ayant une petite envie de craquer pour des nouveaux vêtements, je me jette à corps perdu dans la folie commerçante, l'hystérie du touriste fortuné, le shopping dans des grands magasins qui font travailler ces chers petits enfants chinois. Direction donc les grandes enseignes qui jalonnent les diverses rues qui entourent Union Square. Une heure et demi plus tard et après un déambulage notamment dans le Bloomingdale de Market Street (petit batiment de 6 étages où il n'y a finalement quasiment rien à part une jolie sensation de vertige une fois arrivé tout en haut), je repars avec un seul T-shirt de plus à ma collection. Mais heureusement, pour le bonheur de cette note, j'avais réservé un certain nombre d'acquisitions dans ma besace de notes à venir, et donc voici devant vos yeux ébahis tout ce qui est venu remplir mon appartement depuis la fameuse note "Pretty woman". Cela consiste donc en deux nouveaux T-shirts que j'aime beauuuuuuuucoup (et dont on m'en a déjà dit du bien depuis son achat :)), quelques jeux vidéos et une nouvelle paire de chaussures. Au sujet de cette dernière, j'ai appris une nouvelle chose à mon sujet : il ne faut pas que j'achète de paire de chaussures sur coup de tête après une journée passée dans une paire défoncée par la marche... avec les pieds tout engourdis et perclus d'ampoules que j'avais, je ne me suis pas rendu compte que j'ai pris une paire de taille trop petite... Et visiblement les tailles ont changé entre la cote est et la cote ouest... Feu ma paire de Zoo York d'une taille de 9 et demi achetée dans la trucculente ville de New York font bien grandes face à ma nouvelle paire de DC shoes d'une taille supposée de 10... Bref, je me suis défoncé les pieds aujourd'hui à porter mes nouvelles chaussures qui ne sont visiblement pas à ma pointure.... Ergl ! Me voilà bon pour acheter une nouvelle paire... heureusement qu'elles ne sont vraiment pas chères ici (moins de 50 dollars pour une paire... c'est limite donné). La tendance se confirme donc, je ne suis pas très bon pour le shopping encore, des progrès à faire !
Ah et je ne vous ai pas parlé de mon nouveau sweat à capuche !! Ah celui-là j'en suis fan ! Alors pour se rendre compte à quel point c'est important, il est nécessaire de savoir que j'adore avoir une capuche sur ma tête au réveil. Oui j'aime avoir la tête au chaud quand je me lève, je ne sais pas pourquoi, je suis un frileux du matin et tout particulièrement de la tête ! Bilan, avec cette immense capuche, je me régale ! Bien entendu, ça me sert un peu plus qu'au réveil et je me balade maintenant dans cette chatoyante ville d'Oakland avec mon super sweat qui me donne un air de rappeur des années 80, c'est trop bon ! Je ne suis pas encore vraiment sur que ce soit la classe, mais en tout cas c'est très confortable et ça donne un style certain ^^

Et pour mieux illustrer ce dernier point et réunir les deux thèmes majeurs de cette note, voici un dessin qui va représenter encore mieux (enfin peut-être) mes propos.



Ce dessin a été réalisé dans la semaine, dans un de ces moments de blues qui viennent et qui s'en vont aussi vite qu'ils sont venus. Un coup de cafard survenu sans raison, un instant de prise de tête qui vous pourrit la soirée mais pas plus. Pourquoi j'ai été à ce point déprimé pendant toute une soirée ? Je ne sais pas. Mais du coup j'en ai profité pour regarder des photos de plein de gens, écouter de la musique triste, en gros m'enfoncer le plus possible dans ma déprime tout seul :) Et quand on est triste, on a envie de l'exprimer. Sur le coup, je n'ai trouvé que ça, le dessin. Donc je pense qu'il ne présente pas un grand intérêt, que techniquement il est en-dessous de tout et qu'il est trop simpliste, mais j'pense qu'il a la qualité d'être clair sur l'état d'esprit que j'avais. Est-ce suffisant ? Surement pas mais bon, j'suis lancé dans le fait de montrer mes dessins, alors un de plus ou un de moins ^^

Cependant, la réalisation de ce dessin a fait remonter en moi cette terrible question : est-il nécessaire d'être triste pour réaliser une oeuvre de valeur ? Ou de manière plus générale : un artiste doit-il être torturé pour être réellement un artiste ? Peut-on se prétendre artiste si on ne connait pas une douleur interne permanente ? Les plus grands artistes ne sont-ils pas tous des névrosés, perclus de tensions intestines ? Et d'ailleurs qu'appelle-t-on un artiste ? Est-ce quelqu'un qui sait exprimer des émotions par un biais quelconque ? Est-ce quelqu'un dont les talents ont été reconnus par le passage du temps ?

Tant de questions qui me tournent dans la tête.. Oui j'aurais aimé avoir une carrière artistique.. oui j'aurais aimé pouvoir vivre d'un talent particulier qui m'aurait sorti de la masse et qui aurait touché certaines personnes... oui j'aurais aimé pouvoir toucher du doigt une certaine image de la beauté du monde... Bien entendu, j'ai choisi une autre voie, je n'ai pas ce "talent particulier" dont je parle et je ne suis pas sur d'avoir la force mentale de suivre une vie de cet ordre de toute façon. Mais certains soirs, le blues me dit que, même si je ne suis pas quelqu'un de particulièrement triste, ni de particulièrement talentueux, c'est peut-être comme ça que j'aimerais vivre...

PS : depuis le blues est parti et j'ai la méga-patate, donc pas de stress hein ;)
PS2 : après visionnage des photos, peut-être qu'une photo de ce que représente le deuxième dessin serait la bienvenue en fait... juste histoire de se rendre compte... bon si vous la voulez, vous me demandez et pis voilà :)
PS3 : ah pis tiens si vous souhaitez que j'aborde un truc en particulier, vous pouvez aussi le demander dans les commentaires, ça pourrait me faire une petite réserve de notes :) Bon normalement je trouverai de la matière, mais bon tant qu'à faire, je peux aussi essayer de satisfaire votre curiosité ;)

samedi 4 juillet 2009

July 4th, Independance day

Allez, une fois n'est pas coutume, je vous fais une petite note à chaud. A chaud, car il est 23h50, le 4 juillet quand je commence à écrire cette note, et la journée de la fête nationale américaine s'achève doucement.

Jour de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis donc. Et pour célébrer cet évènement à priori très important ici, j'ai suivi un collègue indonésien qui vit aux states depuis 5 ans me semble-t-il. Alors autant vous dire qu'on m'en a rebattu les oreilles de cette fête, que c'était énorme, que c'était le meilleur jour après Noël (sic ?), donc en gros que j'allais adorer. Vu comme est tournée cette phrase, j'imagine que vous avez déjà deviné la conclusion à venir de cette note, mais faisons juste comme dans un bon vieux nanar, prétendons juste qu'on n'a pas deviné la fin dès le départ pour pouvoir quand même profiter du film.

Le contexte de cette journée était donc portée à un enthousiasme légèrement disproportionné, ce qui a vraisemblablement influencé ma vision des choses.

Mais, prenons les choses dans l'ordre pour une fois, au lieu de se disperser comme à l'accoutumée. La journée prend son départ dans ma chambre avec la première décision importante : quoi porter ? Non je ne me fais pas ma fille, il est juste apparu que j'ai failli partir avec un t-shirt présentant un drapeau de l'angleterre. Certes, ce n'est pas grave, mais le concept de fêter l'indépendance des Etats-Unis en portant un vêtement arborant fièrement le pays dominant n'était peut-être pas l'acte le plus fin que je pouvais faire. Après réflexion, j'ai donc opté pour un t-shirt ne présentant aucun parti pris pour quoi que ce soit, ça change. Il faut vraiment que j'arrête d'acheter des fringues à message... Bon non en fait, ça me fait bien rire quand même :)

Vêtu de mon habit de fête, je me suis donc dirigé vers mon point de rendez-vous avec mon partenaire de balade du jour, et nous avons commencé notre trip par une petite fête dans un patelin local (el cerrito en direction de richmond pour les fans de google map). Et là, quelle joie de découvrir une espèce de fête de campagne, avec animations de fête foraine, chateaux gonflables et autres appareils pour tester sa force (vous savez le truc avec le maillet et la sonnette en haut d'un mat que l'on voit dans tous les films américains). Une petite scène avec un groupe de country local agrémente ce parterre fleuri, sentant bon la guingette d'une campagne française, vous savez ces lieux sentant bon la saucisse sortie du barbecue et dont la buvette pourra vous dispenser une bonne bière de mauvaise qualité à n'importe quelle heure de l'après-midi. Pour ceux qui ne me connaitraient pas vraiment, je hais ce genre d'endroit :) Après quelques remarques peu élogieuses pour le lieu, et le manque d'intérêt évident de la musique et des animations réservées aux familles en quête d'un loisir intellectuellement pauvre, nous avons donc pris nos jambes à nos cous et avons fui ce lieu de perdition pour nous diriger vers la ville de San Francisco, que l'on pouvait espérer être le lieu salvateur de cette journée.

30 min de BART plus tard, nous débarquons à Embarcadero (ohoh que le terme est bien choisi) et décidons de suivre les quais à la recherche désespérée d'une animation digne de l'évènement. Malheureusement, à part une scène où un DJ enchainait les titres de Michael Jackson (comme un peu partout dans les bars et autres magasins des alentours) et une scène avec un vrai groupe, interprétant du Bon Jovi et du Van Halen (c'est sympa les années 80 mais bon...), rien de bien palpitant. Du coup, notre attention s'est rabattue sur la Coit Tower, dont je vous parle depuis un certain temps, et autour de laquelle je tourne depuis que je suis à SF. Une petite escalade de colline plus tard, nous sommes au pied de cette fameuse tour et une jolie vue sur Downtown nous enchante les yeux, impliquant la prise de quelques photographies (vous avez remarqué d'ailleurs que je vous mets encore des photos malgré ce que j'ai dit il y a moins d'une semaine sur mon envie d'arrêter d'être un touriste... rahlala je suis faible et inconstant :D). La montée dans la tour étant payante et mon accompagnateur n'étant qu'un étudiant devant se préparer à débourser des sommes exhorbitantes pour ses études (40 000 $ pour une année à la fac... ergl...), les 5 dollars furent économisés et les photos se limiteront à celles de la tour et de la vue à son pied.


Retour ensuite à Downtown, le paradis du consommateur, et mes chaussures Zoo York, achetées il y a presque un an dans la somptueuse ville de New York, faisant grise mine, je décide de me payer une nouvelle paire de chaussures pour la balade (mes converse pink floyd n'étant définitivement pas prévues pour une marche de longue durée, en particulier dans des dénivelés). Mon magasin préféré de chaussures me fournit donc de nouvelles DC shoes (photo plus tard) et vu l'heure avancée (17h) et le manque de choses à faire, nous décidâmes de nous diriger vers mon appartement pour attendre le bouquet final de cette journée de rêve : the fireworks ! Le feu d'artifice pour les anglophobes.

De la même manière que pour un 14 juillet français (appelé ici Bastille day d'ailleurs.... je n'ai personnellement jamais appelé le 14 juillet le jour de la bastille, mais bon pourquoi pas hein), la journée s'achève avec un feu d'artifice dans toutes les villes des Etats-Unis. Tranquillement allongés sous des palmiers au Jack London Square (la zone commerçante juste à coté de mon appartement, donnant sur la baie, et lieu de réunion convivial rempli de restaurants), nous avons donc assisté à ce pétard mouillé final... Oui, j'ai rarement vu un feu d'artifice aussi simpliste et sans intérêt. Il est important de savoir à ce stade que je ne suis pas un grand fan des feux d'artifice. En effet, ce sont, à mon humble avis que je partage avec moi-même, de grands étalages de vide et de répétition sans la moindre imagination. Il suffit de balancer trois pétards de couleurs différentes pour que tout le monde soit fou... euh bah non en fait... Mais mon opinion avait légèrement changé avec les derniers feux d'artifice vus à l'occasion de la fête du vin à Bordeaux, qui étaient de grande qualité, réellement construits, bref faisant appel à une vraie démarche artistique. Du coup, j'en attends peut-être encore plus qu'avant. Et autant dire que là, je n'ai pas été servi.... A un rythme d'un pétard de couleur toutes les dix secondes pendant 20 minutes, pas grand chose de neuf à se mettre sous la dent. Seul le bouquet final pouvait présenter un léger intérêt, mais la lucidité des artificiers les a poussé à lancer le feu d'artifice dans le sens du vent (qui est toujours le même dans cette zone précisons-le), ce qui fait qu'au bout de 5 fusées d'affilée, toute la fumée se dirigeait vers les spectateurs, bloquant toute vision des fusées suivantes.... seules quelques traces de couleurs sortaient de l'épais nuage qui se formait au fur et à mesure.... En dehors du bruit nous signalant l'explosion de nouveaux projectiles, plus rien ne nous permettait d'affirmer que l'on assistait à un feu d'artifice....

Et c'est dans ces moments-là qu'on se dit que vraiment les Français, on se plaint tout le temps, parce que les Américains pendant ce temps hurlaient leur joie à chaque explosion comme si toute leur nation réussissait un exploit extraordinaire. Pendant que je pestais (rigolais plutot), eux s'émerveillaient simplement du bruit et de la joie générale du moment.... Quelle est la meilleure attitude ? Pester parce que le spectacle proposé n'est vraiment, mais vraiment pas au niveau de ce que l'on peut en attendre, ou alors juste apprécier ce qui passe, même si ça aurait forcément pu être mieux ? Je n'ai pas la réponse à cette question, mais en gros, elle peut se généraliser à : est-ce que l'insatisfaction peut apporter plus qu'une satisfaction facile ? Doit-on toujours espérer plus ou mieux vaut-il se satisfaire de ce qu'on a ? Personnellement, mon camp est choisi et je préfère être insatisfait et toujours demander plus, notamment de ce que je produis moi-même (je pense ne pas trop me plaindre de ce que la vie m'offre... enfin je crois... bon si un peu quand même, mais bon j'essaye quoi :)). Mais il était rafraichissant de voir cette effusion de joie devant un spectacle aussi simple, cette communion d'un peuple face à un évènement. Le patriotisme exacerbé que l'on peut observer ici est simplement expliqué par cette attitude. Juste une volonté de faire partie d'un tout, d'être une pièce du puzzle et d'en être fier. Je ne pense pas que je pourrai jamais ressentir pour la France ce que les Américains semblent ressentir pour leur pays... Quel émerveillement enfantin mais ô combien sympathique !

La soirée s'acheva donc avec ce déversement affectif et puis tout le monde est rentré chez soi. Et bien... tout ça pour ça ?? Tant de raffut pendant mes 2 mois de présence pour au final, un piètre feu d'artifice de 20 minutes et quelques mauvais groupes de musique en ville ?... Autant dire que ma déception face à l'évènement est assez grande... Je m'attendais surement à trop de choses. Entendons-nous bien, le 14 juillet en France n'est pas une fête plus réussie, mais je pense juste qu'on n'y prête moins attention. Je ne m'attends jamais à passer une énorme journée le 14... et bien j'aurais du faire pareil pour le 4 ici.. ça se ressemble dans le vide festif...

Sur ce, je vais me regarder ce bon vieux film de Roland Emmerich avec ce sacré Will Smith face à une horde d'extraterrestres, au moins je mangerai du patriotisme à la petite cuillère avec ça ;)

Et Happy fourth of July everyone :)