Profitant d'un week-end de repos bien mérité, non ponctué d'une séance passionnante mais épuisante de surf, j'ai étrenné mon nouveau permis temporaire obtenu à la faveur d'un examen écrit constitué de 36 questions dont j'ai loupé uniquement 4 réponses sur 6 autorisées et ai donc décidé d'aller m'aventurer dans des zones de San Francisco auxquelles je n'avais pas un accès aisé jusque-là. Le Bart, métro local étonnament décrié malgré une efficacité que je trouve tout à fait correcte, ne pouvant que difficilement m'amener à la côte pacificale, je me suis donc dirigé vers l'océan pour profiter de ses bienfaits. Alors j'y vais quasiment tous les week-ends pour faire du surf, mais ici, j'ai pu découvrir une autre zone, plus propice au farniente, au football sur sable et qui me rappelle fortement les grandes plages de la douce région aquitaine. En gros, je suis allé sur une plage de sable alors que d'habitude je vais dans des criques où on descend des rochers pour se jeter directement dans l'océan. Mais dis comme ça, c'est moins funky.
J'ai donc pu poser mes petons dans du sable jaune, caresser l'océan de ma main en jouant avec les allers-retours des vagues, et m'allonger quelques instants au soleil malgré le froid et le vent qui reprennent le pouvoir en ce moment dans la Bay Area. L'océan est vraiment toujours aussi agréable et fascinant, qu'il soit pacifique ou atlantique.
Après cette petite étape maritime, je me suis dirigé vers mon réel objectif : le Golden Gate Park. Ca fait à peu près six mois (c'est-à-dire depuis que je suis arrivé) que je me dis qu'il faut que j'explore ce parc gigantesque. Donc, enfin, profitant du répit que je m'accordais, j'ai enfin pénétré plus avant dans ce parc (j'avais déjà effleuré la surface de l'iceberg une première fois lors d'une balade entre français il y a de cela quelques mois). Alors comme d'habitude dans les parcs américains (les parcs en ville là je parle, pas les Parcs Nationaux), c'est assez incroyable. D'un côté il est vraiment possible de se fondre dans une nature presque "naturelle" (arbres qui se chevauchent, pas de chemins, etc..) et d'un autre coté, y'a des routes très fréquentées qui traversent le parc de part en part... Il est donc possible de flaner au milieu d'arbres avec le sentiment d'être complètement perdu et pouf, on se retrouve face à face avec une autoroute. Légèrement perturbant tout de même.
Mais cela n'enlève pas grand chose à la qualité intrinsèque de ce parc immense. Pour donner une idée de sa taille.. il contient dans une petite portion.. un golf... Voilà voilà... Donc c'est immense, je n'en ai évidemment pas fait le tour entièrement et je devrais y retourner de nombreuses fois pour profiter de tout ce que ce parc contient. Je n'ai par exemple pas vu.. les deux musées qui sont dans l'enceinte du parc. Oui, j'ai marché pendant environ deux heures dans le parc (en tournant un petit peu en rond certes), mais j'ai réussi à ne pas atteindre ces musées qui font pourtant partie des meilleurs (et plus grands) musées de San Francisco. Donc il me reste de quoi faire.
J'ai pu apercevoir donc le golf, mais je ne m'y suis pas attardé parce que j'aime bien me prendre des balles dans la tête, mais je ne vais pas faire exprès de m'en approcher non plus. Puis j'ai arpenté des grandes pelouses où des groupes de sportifs s'activaient à des activités diverses. Il est notamment intéressant de constater l'attrait pour le frisbee avec de très nombreuses parties d'ultimate (sorte de football avec un frisbee pour les néophytes), un parcours de frisbee-golf (nommé disc-golf... comme quoi on utilise frisbee mais je me demande bien pourquoi, ça sonne anglais, mais les américains ne se servent pas de ce terme) et la pratique du frisbee telle qu'on la pratique en France (la partie la moins intéressante donc, le disc-golf ayant l'air assez marrant).
Je n'ai pas aperçu de parties de football (ni de football américain d'ailleurs mais ça je crois que c'est normal), mais je n'étais surement pas dans la bonne partie.
Premier bilan de ce parc donc : immense, très agréable (aéré, mais en même temps fouilli juste ce qu'il faut), léger regret sur les routes qui passent au milieu et belle convivialité comme on peut l'attendre d'un parc (surtout un dimanche après-midi ensoleillé).
Pour finir cette journée en beauté j'ai continué ma route sur la cote pacifique en direction du Nord et du Golden Gate Bridge cette fois pour me repaître de photographies. Pas vraiment de commentaires à part qu'on commence enfin à sentir qu'on est en novembre et que sur la petite butte qui fait face au Golden Gate, quand le soleil est couché, et bien on se les caille sérieusement !
Mais tout de même.. quelle ville... quelle diversité et quel plaisir de la parcourir jour après jour.. ahlala...
Vivement avril, tiens !
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