jeudi 6 août 2009

Absence et compagnie

Derrière ce titre à la Jaoui/Bacri se cache la raison de mon absence sur ce blog. En effet, j'ai reçu la visite de deux personnes qui m'ont fait l'immense plaisir de choisir comme décor de leurs vacances, mon lieu de villégiature et ce pour la bien trop courte période d'une quinzaine de jours. Leur départ date de ce matin et j'écris donc cette note sous l'effet de l'émotion/tristesse/ouin/revenez quand vous voulez !! Je vais donc commencer par les remercier le plus profondément que je peux d'être passé me voir et leur dire que je viens de passer les meilleurs quinze jours depuis que je suis ici. Merci encore !

Passé ce message totalement perso, je vais devoir m'atteler à raconter de la manière la plus vivante possible ce que nous avons vu/vécu/ressenti pendant ces rares instants. Pour cela, je vais, une fois encore, m'appuyer sur un support visuel et je me vois du coup obligé d'attaquer par ma dernière acquisition, mon nouveau bébé... mon nouvel appareil photo réflex Nikon D5000 et son objectif 18-70mm... Raaaaaaah j'en rêvais, mon salaire l'a fait, je suis possesseur d'un appareil photo de grande qualité, à la réactivité extrême et capable de retranscrire plus proprement ce que j'ai envie de faire ressentir par une photo. Bien entendu, ici, vous aurez droit aux versions tronquées, réduites de ces photos et donc elles ne rendront pas tout ce qu'elles peuvent donner réellement. Mais bon, à 6Mo la photo, je vais remplir un peu vite l'espace internet que j'ai, donc, à mon grand regret, vous devrez vous contenter de ce que peut permettre l'espace finalement très limité qu'est un blog.
Il est à noter que, tel un nouveau joujou, je me suis amusé à prendre énormément de photos depuis que je possède ce bijou. A un rythme moyen de 600 photos par jour de visite (oui je sais c'est n'importe quoi), la sélection que je vais vous présenter est très sévère. Très sincèrement, je ne sais pas trop quoi vous montrer. Soit les photos les plus représentatives des lieux, soit les photos que je trouve les mieux réussies en terme de construction... quel dilemme ! Etant donné que j'écris ce billet avant l'insertion des photos, je ne sais pas encore quel sera mon choix mais sachez que j'ai du me limiter atrocement.

Enfin bref, je vais arrêter de déblatérer sur un sujet qui finalement apporte peu à la lecture et réduit l'espace que je vais dédier aux visites en elles-mêmes. Pour remédier à cela, attaquons la balade dans le monde fantastique de la californie sauvage ! En effet, étant trois personnes et deux d'entre elles pouvant flaner dans le centre-ville de SF la semaine, nous avons décidé de profiter des week-ends pour des virées un peu plus lointaines à l'aide d'une voiture de location. Un petit point amusant lors de cette location s'est avéré que je ne peux pas louer de voiture ici... Oui, n'étant pas depuis longtemps aux Etats-Unis, je n'ai pas un antécédent de crédit bancaire suffisant pour que les agences vérifient ma stabilité financière qui leur permet de décider si je peux réellement louer une voiture. Par contre, une carte bancaire française ne pose aucun problème... De quoi s'en bouffer une, si vous me passez l'expression. Si je veux donc pouvoir avoir accès à une voiture ici, il va me falloir en acheter une... Bon c'était prévu pour profiter des étendues gigantesques de la Californie, mais bon tout de même c'est un peu rageant. Grace à la présence de mes bienfaiteurs, nous avons donc pu récupérer une de ces grosses voitures à la boite automatique, et avons malgré tout pu nous promener dans toutes les directions de la rose des vents autour de SF.

Notre première direction fut bien entendu le centre de San Francisco à l'aide d'une traversée du Bay Bridge qui traverse la baie reliant la trépidante ville sus-nommée à la non-moins chatoyante cité d'Oakland. Et là, déjà, quelle claque ! L'arrivée par la mer sur le Downtown et ses gratte-ciels est totalement impressionnante. Encore ce fameux sentiment de se sentir insignifiant face à tant de maitrise des éléments terre et air. De plus, le Bay Bridge en lui-même n'a pas grand chose à envier au Golden Gate de par la prestance qu'il dégage. Même si sa renommée est nettement moindre, il n'est pas à négliger et sa traversée laisse dans l'ensemble assez pantois.

Notre destination n'était bien entendu pas le centre-ville de SF, mais la côte située au sud de cette dernière. Nous nous sommes donc dirigés totalement à l'ouest de la ville, jusqu'à atteindre les plages et avons alors longé celles-ci jusqu'à la ville de Santa Cruz située à environ 100 km au sud. Oui ça fait une belle balade déjà. Autant dire qu'on y a passé la journée hein.

Alors que dire à part des onomatopées telles que wouaw... roooooooh... et autres soupirs de satisfaction et de plénitude. Donc, oui, la californie, c'est beau ! Peu d'étendues sablonneuses comme sur la cote basque, mais des criques juxtaposées à des falaises, elles-mêmes juxtaposées à des plages balayées par les vents marins, elles-mêmes mitoyennes à des grandes plaines désertiques... Une variété de paysages extraordinaire alliée à une qualité étonnante de chacun de ces paysages. Donc comme d'habitude maintenant, une petite claque dans la tête pour quiconque apprécie un peu la proximité d'une étendue d'eau en activité.

Je n'arrive pas du tout à savoir si les photos qui accompagnent ce post arrivent à vous retranscrire un tant soit peu les impressions magiques que l'on a pu ressentir, mais bon au pire, vous pouvez me croire sur parole et au mieux, vous pouvez venir ici vous rendre compte vous-mêmes ;)

Par contre, une fois arrivés à Santa Cruz, nous sommes tombés sur une cité balnéaire n'ayant rien à envier en terme de médiocrité à une ville telle que Nice ou Cannes pour ne citer qu'elles. La seule satisfaction de cette agglomération a été l'ingurgitation d'un délicieux smoothie de la fameuse chaîne Jamba Juice. Pour tous ceux qui passent aux Etats-Unis, arrêtez-vous dans une de leur franchise et délectez-vous d'un Mango-a-gogo ou autre Peach Pleasure, ils font vraiment partie des meilleurs smoothies que j'ai bu. Ceci englouti sous la chaleur implacable de la californie (une fois sorti de SF où on peut quand même avoir très froid même pendant un mois d'été tel que juillet ou aout), nous nous sommes donc éloignés de cette ville-parc d'attraction et nous avons repris la direction du Nord, mais cette fois-ci pas par la côte mais par les terres et plus précisément par le Parc d'Etat du Big Basin.

Alors tout d'abord, il est important de noter la différence entre Parc d'Etat et Parc National. Elle est assez simple, c'est tout simplement la qualité de celui-ci. En effet, un Parc National est en général, un lieu qui sort réellement de l'ordinaire et où l'Etat a décidé de fournir un financement important pour son entretien. Un parc d'Etat peut être un parc de grande qualité, mais possède moins le caractère extraordinaire du Parc National. Un exemple de Parc National arrivera dans les posts suivants celui-ci (ouuuuuuuh le teasing de fou).

Ceci étant dit, je vais donc pouvoir aborder la semi-déception que fut ce parc. En effet, nous avons débarqué au milieu d'une forêt immense de séquoias, ce qui en soi est assez magnifique, mais l'intérêt du lieu se limitait à priori à cela. Bien sur, ce parc est immense et étant arrivé sur l'heure tardive de 16h-17h, une grande randonnée était inenvisageable et nous n'avons donc point pu profiter de ce qui fait véritablement l'intérêt de cette forêt vallonnée : la douce fatigue de la marche à l'ombre des séquoias. Notre escapade fut brève mais, à mon très humble opinion, nous a donné une légère idée de ce que cet endroit recèle : des étendues de séquoias à perte de vue. Pour l'amoureux des arbres et des randonnées, je pense que c'est un régal, mais malheureusement, dans cette région, il y a tellement d'endroits qui révèlent de meilleurs paysages, je n'ai pas été plus conquis que ça par ce parc.

Sur le chemin du départ, nous nous sommes néanmoins arrêtés à un petit lieu baptisé le Slippery Rock qui consiste en une grande étendue rocheuse en pente et donc légèrement glissante qui avait un coté assez étonnant et où nous n'avons pas hésité à passer de longues minutes à nous étourdir du spectacle troublant de la roche et des arbres.

Et la journée s'est achevée sur un des spectacles les plus fantastiques qu'il nous ait été donné de voir pendant le séjour de mes chaleureux compagnons : l'invasion de la base des collines du parc par une mer de nuages. Les nuages font dans cette région partie intégrante de toute l'ambiance que l'on peut ressentir et dans la chance que nous avons eue, ils nous ont donné ce soir-là, le plus beau des spectacles. Face au coucher de soleil, nous avons donc pu profiter, après le Pacifique, à la plus belle étendue du jour. Spectacle d'une mer immobile qui s'infiltre dans tous les espaces laissés libre par la terre. De quoi tomber à la renverse et d'avoir envie de juste s'allonger dans l'herbe et de profiter du moment. Ce que nous avons fait bien évident.

Le retour éprouvant dans la circulation insensée de SF et l'ingestion d'une boisson alcoolisée à base de céréales et de bulles face à la baie ont finalement eu raison de nos forces et c'est l'esprit heureux que nous nous sommes écroulés ce soir-là. La suite de notre trip bientot :)

2 commentaires:

  1. Impressionnant la mer de nuage :)

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  2. Ha le jumba juice, quel ravissement, ce matin en remontant au labo, j'ai pensé:" chouette de nouveau les jamba juice" haha
    A peach pleasure, qui est pas mal c'est vrai, tu peux rajouter Strawberry Surf rider :)
    Vive les parc nationaux...

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