Les Etats-Unis et la Californie en particulier sont des leaders mondiaux en terme de sport, que ce soit pour leurs sportifs de haut-niveau ou pour la pratique sportive par le commun de la population. Afin de vérifier leur domination dans ce domaine, j'ai assisté il y a deux jours à une rencontre de volley-ball féminin de college. Alors juste pour information, le college, c'est l'équivalent de l'université en France et les équipes de sport des différentes universités sont généralement des équipes de très haut niveau et sont l'antichambre des équipes professionnelles. Ainsi, la plupart des basketteurs américains (le domaine que je maitrise le mieux, mais c'est la même chose pour tous les sports) sont généralement issus d'une université où ils ont pu faire leurs armes.
La rencontre à laquelle j'ai assisté voyait s'affronter deux équipes rivales dans un derby qui agite toute la Bay Area : UC Berkeley contre Stanford University. UC Berkeley est donc située dans la ville de Berkeley comme son nom l'indique, dans la partie est de la Baie, tandis que Stanford est situé plus au sud, entre San Francisco et San Jose, dans la région de Palo Alto. En gros, une cinquantaine de kilomètres séparent ces deux monuments de l'éducation américaine et, comme dans tous les cas de proximité de leaders, une grande rivalité, alliée néanmoins à un respect mutuel, existe. Et au-delà de la dimension enseignement où le respect et l'entraide prédominent, les équipes sportives sont, par contre, de grandes rivales. Petite précision tant que j'y suis, comme vous pouvez le constater sur les photos, les équipes de l'Université de Berkeley sont connues sous le nom Cal. Et de manière plus précise, ce sont en fait les Cal Golden Bears (soit les ours dorés de Californie). Toutes les équipes, quel que soit le sport sont connues sous ce nom et du coup tout le monde arbore des vêtements avec le nom Cal et des panneaux portant le "Go Bears" sont visibles un peu partout dans la zone de Berkeley.
Ce derby était donc teinté d'intensité, de pression et de supporters des deux équipes, grâce à la proximité des deux lieux. La rencontre avait lieu dans un des nombreux stades fermés que comporte l'Université de Berkeley, d'une taille tout à fait respectable sans atteindre la démesure des stades des équipes professionnelles. D'ailleurs, je vous mets dans la série de photos jointes une photo du stade qui accueille l'équipe de Baseball de San Francisco, l'AT&T Park, au nom de la compagnie de téléphonie qui a sponsorisée sa construction. Tout de suite, on dépasse le niveau d'un stade de taille raisonnable.. Mais bref, nous en reparlerons quand j'aurai vu un match dans cette enceinte ;)
Le stade de cette rencontre, malgré sa taille plus classique, ne faisait pas le plein. Soyons honnêtes, ils ont beau supporter toutes leurs équipes, le volley-ball n'est pas, à l'instar de la France, un sport très regardé et très suivi. J'imagine que pour les matchs de football américain, le stade, qui est nettement plus grand, est bien plus rempli. Malgré le manque de public, un bruit intense était permanent et m'empêchait même de mener une conversation convenable avec mes accompagnateurs du soir. En effet, le match n'est pas qu'un match, c'est un spectacle, un show dit "à l'américaine". Cheerleaders, fanfare, chauffeur de salle et de public, tout était là pour nous faire vivre le match avec une intensité incroyable. Chaque temps-mort est donc ponctué d'une danse des pompom girls d'une des deux universités, sous la musique que joue la fanfare de l'Université correspondante. Et on sent qu'elles s'entrainent les petites car c'est tout de même bien carré pour des gens qui sont censés travailler durement tous les jours sur des cours qui n'ont rien à voir avec le cheerleadisme. Cela dit, quelques petites erreurs montrent qu'elles sont encore apprenties et non les professionnelles que l'on peut voir lors des matchs des équipes pro. Bref, le show est là, comme on peut l'attendre ici, mais qui conforte vraiment l'idée que l'on a de la démesure américaine en terme de spectacles et de sport.
Et le niveau des joueuses dans tout ça ? Parce que bon, le show, c'est marrant, mais on est là pour regarder du sport tout de même ! Et bien, il n'y a pas à être déçu non plus. C'est réellement très impressionnant de maitrise. Pour des joueuses dont l'age ne doit pas réellement dépasser les 21-22 ans, on sent une maturité de leur jeu ainsi que de leur physique. Tout est très pro, très intense et semble être vécu avec le plus grand sérieux. Bon avoir tout le public qui te fixe et t'encourage doit faciliter à prendre ça au sérieux, mais bon tout de même. Donc on ne s'est pas ennuyé un instant et il est clair que je n'aimerais pas me battre avec les filles présentes sur le terrain vu la force avec laquelle elle smashait la balle... Y'avait de la puissance là-dedans..
Bref, un très bon moment qui a duré un peu plus d'une heure et qui m'a également permis de remarquer le sérieux, déprimant, des étudiants de Berkeley. Un vendredi soir.. à peine sorti du match, on en entendait certains dire qu'ils allaient rentrer chez eux pour finir leurs devoirs.... Et au bar de l'Université où nous sommes allés boire une petite bière après, nous n'avons trouvé quasiment personne. Quelle déprime dans ces étudiants... Faut sortir un peu ! Il ne faut pas s'étonner de voir les tristes personnes que l'on voit sortir de cette Université... Aucun fun là-dedans.. Enfin bon, chacun sa manière de gérer.
La rencontre à laquelle j'ai assisté voyait s'affronter deux équipes rivales dans un derby qui agite toute la Bay Area : UC Berkeley contre Stanford University. UC Berkeley est donc située dans la ville de Berkeley comme son nom l'indique, dans la partie est de la Baie, tandis que Stanford est situé plus au sud, entre San Francisco et San Jose, dans la région de Palo Alto. En gros, une cinquantaine de kilomètres séparent ces deux monuments de l'éducation américaine et, comme dans tous les cas de proximité de leaders, une grande rivalité, alliée néanmoins à un respect mutuel, existe. Et au-delà de la dimension enseignement où le respect et l'entraide prédominent, les équipes sportives sont, par contre, de grandes rivales. Petite précision tant que j'y suis, comme vous pouvez le constater sur les photos, les équipes de l'Université de Berkeley sont connues sous le nom Cal. Et de manière plus précise, ce sont en fait les Cal Golden Bears (soit les ours dorés de Californie). Toutes les équipes, quel que soit le sport sont connues sous ce nom et du coup tout le monde arbore des vêtements avec le nom Cal et des panneaux portant le "Go Bears" sont visibles un peu partout dans la zone de Berkeley.
Ce derby était donc teinté d'intensité, de pression et de supporters des deux équipes, grâce à la proximité des deux lieux. La rencontre avait lieu dans un des nombreux stades fermés que comporte l'Université de Berkeley, d'une taille tout à fait respectable sans atteindre la démesure des stades des équipes professionnelles. D'ailleurs, je vous mets dans la série de photos jointes une photo du stade qui accueille l'équipe de Baseball de San Francisco, l'AT&T Park, au nom de la compagnie de téléphonie qui a sponsorisée sa construction. Tout de suite, on dépasse le niveau d'un stade de taille raisonnable.. Mais bref, nous en reparlerons quand j'aurai vu un match dans cette enceinte ;)
Le stade de cette rencontre, malgré sa taille plus classique, ne faisait pas le plein. Soyons honnêtes, ils ont beau supporter toutes leurs équipes, le volley-ball n'est pas, à l'instar de la France, un sport très regardé et très suivi. J'imagine que pour les matchs de football américain, le stade, qui est nettement plus grand, est bien plus rempli. Malgré le manque de public, un bruit intense était permanent et m'empêchait même de mener une conversation convenable avec mes accompagnateurs du soir. En effet, le match n'est pas qu'un match, c'est un spectacle, un show dit "à l'américaine". Cheerleaders, fanfare, chauffeur de salle et de public, tout était là pour nous faire vivre le match avec une intensité incroyable. Chaque temps-mort est donc ponctué d'une danse des pompom girls d'une des deux universités, sous la musique que joue la fanfare de l'Université correspondante. Et on sent qu'elles s'entrainent les petites car c'est tout de même bien carré pour des gens qui sont censés travailler durement tous les jours sur des cours qui n'ont rien à voir avec le cheerleadisme. Cela dit, quelques petites erreurs montrent qu'elles sont encore apprenties et non les professionnelles que l'on peut voir lors des matchs des équipes pro. Bref, le show est là, comme on peut l'attendre ici, mais qui conforte vraiment l'idée que l'on a de la démesure américaine en terme de spectacles et de sport.
Et le niveau des joueuses dans tout ça ? Parce que bon, le show, c'est marrant, mais on est là pour regarder du sport tout de même ! Et bien, il n'y a pas à être déçu non plus. C'est réellement très impressionnant de maitrise. Pour des joueuses dont l'age ne doit pas réellement dépasser les 21-22 ans, on sent une maturité de leur jeu ainsi que de leur physique. Tout est très pro, très intense et semble être vécu avec le plus grand sérieux. Bon avoir tout le public qui te fixe et t'encourage doit faciliter à prendre ça au sérieux, mais bon tout de même. Donc on ne s'est pas ennuyé un instant et il est clair que je n'aimerais pas me battre avec les filles présentes sur le terrain vu la force avec laquelle elle smashait la balle... Y'avait de la puissance là-dedans..
Bref, un très bon moment qui a duré un peu plus d'une heure et qui m'a également permis de remarquer le sérieux, déprimant, des étudiants de Berkeley. Un vendredi soir.. à peine sorti du match, on en entendait certains dire qu'ils allaient rentrer chez eux pour finir leurs devoirs.... Et au bar de l'Université où nous sommes allés boire une petite bière après, nous n'avons trouvé quasiment personne. Quelle déprime dans ces étudiants... Faut sortir un peu ! Il ne faut pas s'étonner de voir les tristes personnes que l'on voit sortir de cette Université... Aucun fun là-dedans.. Enfin bon, chacun sa manière de gérer.
Et pour finir ce petit chapitre sportif, je vais rapidement vous parler de la deuxième session de surf dont je reviens à l'instant. Clairement j'aime vraiment ce sport, c'est une vraie bouffée d'oxygène (et de sel... erk) dans une semaine. Notre deuxième trip s'est dirigé vers la plage de Pacifica, situé juste au sud de San Francisco. Une plage qui semble être un repère de débutants, au vu du niveau des personnes que l'on a cotoyé. La présence de l'école de surf et de bodyboard y étant vraisemblablement aussi pour quelque chose dans ma vision des choses. Pourtant, les vagues ne furent pas spécialement plus faciles que lors de notre première session et notamment l'après-midi s'est ponctué d'un quasiment zéro pointé en ce qui me concerne. Néanmoins, la matinée m'a montré que j'arrivais tout de même à progresser dans ce sport et j'ai réussi à me lever à l'intérieur de quelques vagues, ainsi qu'à rester debout plus d'une demi-seconde. Je suis donc sur la bonne voie. Cela dit, je termine la journée avec un doigt douloureux (le leash qui s'enroule autour alors que la planche se prend la tangente, ce n'est jamais une bonne idée), un pied crampé, des triceps qui tirent et un mollet crispé.... On va dire que c'est le métier qui rentre :)
Hum les Chinois sont pas mal également en matière de sport!! Sinon entre cours, sport et cours tout le long de la journée, ils ont un rythme de vie plutôt orienté STAPS qu'autre chose ces gens là!!
RépondreSupprimerAutre chose je suis jaloux: "Tu te lèves dans le creux des vagues, moi c'est la vague qui me prend dans son creux... une autre vision de ce sport que je tente de développer!!
Quote : "je termine la journée avec un doigt douloureux" - that's what she said...
RépondreSupprimer:D
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